M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement sur le fait que près de 1 500 questions écrites rédigées par des sénateurs n'ont toujours pas de réponse dans les délais réglementaires. Pire, alors que les ministres doivent répondre dans un délai de deux mois, à la date d'octobre 2008, l'auteur de la présente question avait plus de 50 questions écrites en retard de plus d'un an. De nombreuses questions écrites émanant d'autres sénateurs sont dans le même cas. Chaque fois que le Gouvernement est interpelé sur ce problème, il répond qu'un projet de dématérialisation des questions écrites permettra une gestion électronique, ce qui raccourcira les délais. Il lui demande s'il considère qu'une telle réponse est sérieuse. En effet, si un an après qu'elle ait été posée une question écrite n'a toujours pas de réponse, c'est bel et bien que les ministres font preuve d'une désinvolture lamentable à l'égard des parlementaires. En la matière, une transmission informatique des réponses n'apporterait qu'un gain de temps de quelques jours par rapport à l'impression sur papier par le Journal Officiel. Cela ne réglerait en aucun cas les retards scandaleux de plusieurs mois, de plus d'un an et parfois de plus de deux ans que l'on doit déplorer. Ce n'est donc pas la gestion informatique qu'il faut mettre en cause mais bien l'incurie de ceux qui sont chargés de rédiger les réponses.