NB :DEVENU CONSEILLER CONSULAIRE LE 1 JUILLET 2014
Depuis le 1 juillet 2014 et suite à la réforme de l'Assemblée des Français de l'Etranger, mon titre est désormais Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, la Mongolie et la Corée du Nord et non plus Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger pour l'Asie du Nord. J'ai cependant fait le choix de relater mes actions d'élu à partir du 1 juillet 2014 dans la continuité de mon blog d'élu AFE.
SERVIR ET RENDRE COMPTE
Français de Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de Hong Kong et de Mongolie, j'étais jusqu'au 1 juillet 2014 votre représentant élu pour vous servir et défendre vos intérêts. Ce blog vous rend compte jusqu'à cette date, des travaux de l’Assemblée des Français de l’Etranger, de mon action sur le terrain ainsi qu'en Métropole lors des sessions plénières à Paris. Il relate depuis le 1 juillet 2014 mes actions dans le cadre de mon mandat de Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, de la Mongolie et de la Corée du Nord. Il doit nous permettre aussi de dialoguer pour mieux connaître vos besoins, vos interrogations et vos suggestions. Je vous invite donc à le lire sans modération et l’inonder de commentaires. Je suis à votre service. Bien cordialement
L'Assemblée des Français de l'Etranger,c'est quoi?
C'est l’Assemblée représentative des quelque deux millions et demi de Français établis à l’étranger et leur porte-parole ainsi que le défenseur attentif de leurs droits et intérêts.
Ces membres élus sont les interlocuteurs du gouvernement, de l'administration, des ambassadeurs et des consuls sur les questions relatives à l’expatriation (social, éducation, sécurité, fiscalité, droits civiques etc) et forment un collège électoral pour l’élection des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Le
débat international n'est pas abstrait. Le débat international n'est pas
lointain: les menaces d'aujourd'hui - le terrorisme, la prolifération, la criminalité
- ignorent les frontières ; les évolutions de l'environnement et de l'économie
mondiale affectent nos vies quotidiennes ; les droits de l'homme sont bafoués
sous nos yeux. Guidée par nos valeurs, notre politique étrangère doit s'appuyer
sur une vision claire du monde et des intérêts que nous défendons. A travers
elle, c'est notre identité en tant que nation que nous exprimons.
Or,
les Français jettent sur l'état du monde, le rôle de l'Europe et la place de la
France un regard inquiet. Ils avaient accueilli avec espoir la chute du mur de
Berlin et l'effondrement de l'ordre injuste de Yalta ; les progrès des droits
de l'Homme et de la démocratie ; les promesses d'une globalisation qui, depuis
1990, a permis de multiplier par deux le PIB mondial et d'augmenter de 50% le
niveau de vie moyen.
Devant
les ambassadeurs, Bernard Kouchner a annoncé une réforme incluant la
«modulation» du réseau diplomatique en trois types d'ambassades : une
trentaine de grands postes, dits «polyvalents», à vocation régionale, une
centaine d'autres axés sur des missions prioritaires (économie, humanitaire…)
et enfin une trentaine à effectifs réduits (une dizaine d'agents tout au plus),
dirigées par de jeunes ambassadeurs. Quelques postes (Bangladesh, Mozambique…)
vont aussi être ouverts en commun avec nos partenaires européens.
Dotée
du deuxième réseau diplomatique, derrière les États-Unis, «la France restera
présente partout», insiste-t-on au Quai d'Orsay. Cette réforme jugée
«ambitieuse» est dictée par les contraintes budgétaires autant que par le souci
d'adapter l'outil diplomatique au nouvel environnement international. Les
facteurs énergétiques, démographiques ou religieux y jouent désormais un rôle
déterminant. Une direction de la mondialisation va ainsi être créée. Un centre
de crise a été inauguré en juillet.
- une trentaine
d’ambassades polyvalentes et assurant un soutien aux autres ambassades ;
- une centaine
d’ambassades à missions prioritaires, qui concentreront leurs activités sur un
certain nombre d’objectifs définis ;
- une trentaine de
postes de présence diplomatique aux effectifs réduits (dizaine d’agents), pour
assurer une fonction polyvalente de présence et de veille, orientées vers la
diplomatie d’influence.
·Réorganiser selon 2 principes :
- caractère évolutif de
la carte de nos représentations et de la répartition des postes dans les 3
catégories en fonction de nos intérêts et des relations bilatérales.
- mise en place, entre
l’administration centrale et chaque poste, d’un contrat d’objectifs et de
moyens.
Réforme du réseau consulaire
Le réseau doit répondre
aux besoins de nos compatriotes. Les postes consulaires doivent devenir des
relais de notre diplomatie d’influence auprès des pouvoirs locaux.
Par ailleurs, au sein de
l’UE, on doit passer d’une logique de protection à une logique de veille contre
les discriminations.
Comment ?
- Parachèvement de la
réforme du réseau consulaire en Europe (création de pôles régionaux) ;
- Extension des pôles
régionaux à quelques grands pays ou sous-continents hors d’Europe ;
- Poursuite du
déploiement dans les pays émergents ;
- Généralisation des
télé-procédures.
- Création d’une « préfecture des Français de l’étranger »
à Nantes.
Création d’un centre de crise
La gestion des crises,
qui deviennent de plus en plus multi-dimensionnelles, est un élément majeur de
la politique internationale. L’intervention en France d’un grand nombre
d’acteurs créée un besoin de coordination.
Comment : des
moyens renforcés (10,8 millions d’euros, aide humanitaire comprise, et 48
agents), une veille 24 heures sur 24, couvrant tous les aspects des crises en
coopération avec tous les partenaires concernés.
Mieux piloter l’action extérieure de l’Etat.
Un besoin de coordination
et de mise en cohérence des différents moyens d’action, a conduit à la création
d’un « comité interministériel d’orientation du réseau international de
l’Etat ». Réunion du comité au Quai d’Orsay.
Renforcer la diplomatie d’influence
- Création dans chaque
pays d’une structure unique réunissant tous les opérateurs français (services
culturels des ambassades, centres culturels, instituts…) ;
- Création d’un label
unique pour tous les pays pour une meilleure visibilité ;
- Développement de
l’autofinancement.
Le regroupement immobilier
Les services parisiens
sont disséminés sur plus d’une dizaine de sites, et n’ont pas été rénovés
depuis 1936.
- construction d’un
centre d’archives diplomatiques à
(déménagement en 2009)à la Courneuve
- regroupement de l’ensemble
des services situés hors du Quai sur un seul site, rue de la Convention (ancienne Imprimerie nationale)
- rénovation de
l’ensemble des immeubles du Quai
- poursuite de
l’implantation de services à Nantes.
Au soir de la magnifique cérémonie de clôture des
Jeux Olympiques à Pékin, dernière occasion de rencontrer les athlètes réunis au
Club France pour fêter leur médaille. Installé dans un Novotel de la ville, le
Club France est le point de ralliement des champions français et de leurs entraîneurs
après les compétitions. Jean-François Copé, venus à Pékin avec une délégation
de parlementaires pour évoquer avec les
autorités chinoises les questions
économiques et de droits de l’homme, était présent
ainsi que l’équipe masculine
de Hand Ball et le médaillé d'argent Daouda Sow. Ambiance très festive qui s'est terminée très tard. A regretter que le Club France n'ait pas été ouvert à tous comme le furent les club de nombreux pays comme celui des Etats-Unis ou des Pays Bas.
"A la suite d’informations inexactes parues
ces derniers jours dans la presse relatives au chantier de la future ambassade
de France à Pékin, le ministère des Affaires étrangères et européennes souhaite
apporter les précisions suivantes.La construction d’une nouvelle ambassade de
France à Pékin est et demeure une priorité du gouvernement français.En vertu de
l’accord bilatéral du 14 mai 1997, une somme de 14,5 millions de dollars a été
payée au gouvernement de la République populaire de Chine entre 1997 et 1999
pour l’acquisition, pour une durée de 70 ans, d’un terrain de 20 000 m2 dans le
nouveau quartier diplomatique de Liangmaqiao. Contrairement aux affirmations de
presse, aucune somme complémentaire n’a dû être versée pour conserver ce
terrain, des travaux préparatoires ayant été engagés dans les délais requis.Le
concours d’architecture a été lancé en 2004 et le marché de maîtrise d’oeuvre a
été notifié le 2 mai 2005.L’administration chinoise a approuvé le 10 juillet
2007 le projet architectural de la nouvelle ambassade et autorisé sa
construction, confirmant à cette occasion notre droit d’utilisation du terrain
acquis en 1997, sans limite de temps. Le bâtiment abritera l’ensemble des
services diplomatiques et consulaires français à Pékin (surface utile de 7 250
m2), ainsi que des espaces de réception et la résidence de l’ambassadeur
(surface utile de 1 520 m2). Contrairement à ce qu’avance un article paru le 8
août, ce sont les autorités chinoises qui ont finalement refusé notre projet
d’implanter le lycée français sur ce terrain, qu’elles ont souhaité à vocation
strictement diplomatique.Après mise au point et validation des différentes
phases d’études du projet, l’appel d’offres auprès des entreprises de travaux
est actuellement en cours. La remise des offres est fixée au 1er septembre
2008. En fonction des offres reçues et de leur conformité au budget affecté à
cette opération, les travaux commenceront dès la fin de cette année et la
livraison du bâtiment interviendra courant 2010.Le ministère des Affaires
étrangères et européennes regrette de ne pas avoir été interrogé sur cette
question préalablement à la publication des articles, ce qui a conduit à la
diffusion d’informations erronées."
S’il est une discipline ou la France brille sans
jamais décevoir, ce n’est ni la natation, ni le judo, ni l’équitation, mails le
lancer d’argent public par les fenêtres. Non seulement l’Etat est
champion de France en mauvaise gestion du patrimoine, mais il se distingue
aussi à l’international ! A preuve l’histoire du « chantier fantôme » de la nouvelle
ambassade de France à Pékin, relatée dans « le Figaro » (8/8). Cela fait onze ans que
la France bloque une friche de deux hectares dans le quartier des affaires de
Pékin sans jamais avoir lancé la construction. En 1997, le ministère
des Affaire Etrangères a commencé par débourser 100 millions de franc ( 15 millions d’euros ) pour
conclure un bail de soixante dix ans lui donnant la jouissance de ce vaste
terrain afin d’y implanter, outre sa nouvelle ambassade, le nouveau lycée
français. Avec une clause
impérative : que la construction soit lancée avant le 29 Septembre 2002, sinon la
mairie de Pékin serait en droit de récupérer le terrain … Que croyez-vous qu’il arriva ?
Les diplomates ont froidement laissé passer cette date sans même lancer le
concours d’architecture … Et désormais explique « le Figaro », « Il semble que le terrain soit définitivement perdu
». La note est salée :
aux 15millions d’euros de mise initiale, il faut ajouter 500 000 euros de loyer
annuel pendant dix ans, le coût du concours finalement lancé, les salaires des
experts, mais aussi le montant de la location de l’ambassade actuelle sous
dimensionnée et le surcoût des bureaux qu’il a fallu louer en plus …. La nouvelle ambassade de France à Berlin, dernier exploit immobilier en
date du Quai d’Orsay, avait aussi explosé toutes les prévisions budgétaires et
battu des records financiers … mais au moins elle est sortie de terre, elle
existe !
Michel
Humbert, diplomé de l’ESSEC, est en Chine Continentale, à Tawan et en Corée
depuis 1988. Il est le " Senior Adviser " pour tous les
Investissements Internationaux de Yantai Municipality au sein de Yantai
IDB (Investment Development Board )depuis 8 ans. Yantai IDB a été créé en Juin 2000. Michel Humbert est
depuis 4 ans, Honorary Citizen de Yantai et Médaille d' or de l'Amitié du
Shandong; Il a reçu l'an passé la prestigieuse Gold Medal China National Friendship
Award des mains du Premier
Ministre Mr. WEN JIA BAO et Madame la Vice Premier
WUYI ( la plus haute Distinction possible pour un Etranger en Chine );il a également
reçu en Octobre 2006, la Médaille d' Argent de l'’Académie Francaise pour
sa promotion de la Culture française et de la Francophonie en Chine. Il portait la flamme olympique
lors de son passage à Yantai.Il nous présente les atouts de sa région.
Le texte commence à circuler sur la toile, je l'ai
reçu de deux autres sources. Comme quoi la gratuité scolaire, continue à faire
couler de l'encre. On notera les imprécisions du texte c'est à dire le manque
de sérieux de ce journal, considéré voilà encore quelques années comme le
journal de référence par nos postes....Le chiffre de 713 millions est sorti du
chapeau. Il est évidemment complètement extravagant. Il reprend un peu près le
budget de l'AEFE en oubliant que celle-ci ne solarise que pour un tiers des
élèves français et que la participation des parents (d'enfants français et
étrangers) représente 60 % du budget. A la louche, je situe le coût total de la
mesure si tous les enfants français bénéficiaient de la maternelle à la terminale
de cette gratuité à environ 150 millions. C'est beaucoup mais à comparer à de nombreux
décaissements d'aide bilatérale, ou multilatérale dont on se demande souvent où
ils finissent....
Je rappele souvent un chiffre : l'accueil
d'étudiants étrangers en France (hautement souhaitable) cela coûte à l'Etat 2,5 milliards d'euros quand nos voisins britanniques, dont les universités sont
bien plus attractives pour les étudiants étrangers engrangent 7,5 milliards d'euros. A comparer donc aux 150 millions qui permettent de tenir une promesse présidentielle
validée démocratiquement par l'élection du Président de la République et de
rendre gratuite l'école républicaine à l'étranger. Nous aurons l'occasion en
commission des affaires culturelles et de l'enseignement de revenir sur ces
chiffres en septembre puisque nous recevons le Président de la commission de
réflexion sur l'enseignement à l'étranger. J'aurai l'occasion de lui demander
s'il lui est arrivé dans sa carrière à l'étranger de payer de sa poche les
frais de scolarité de ses enfants. Je me demande d'ailleurs s'il en est un seul
dans cette commission, dont on a compris en séance plénière en mars l'a priori
de travail sur ce sujet, qui a jamais sorti de sa poche un euro pour mettre
leurs enfants à l'école?
Autre imprécision de l'article : il n'en a pas
coûté 20 millions cette année mais 6,7 millions pour la prise en charge en terminale, de plus les bourses sociales n'ont
pas disparu mais leur enveloppe a au contraire augmenté. Quant aux élèves
"locaux" (il faut entendre étrangers) leur scolarité est financée en
partie par la subvention publique à l'AEFE.
Difficile de chiffrer la hauteur de cette subvention
mais en supposant que les frais de scolarité sont les mêmes que pour les élèves
français on a donc une subvention pour les élèves étrangers à hauteur de 40 %
(le chiffre réel est donc inférieur à 40 %) c'est à dire que l'Etat français
offre à chaque enfant étranger une bourse de 1500 euros pour être scolarisé dans
notre réseau.
Ce qui n'est quand même pas mal quand on sait que
ces élèves ne font pas forcément des enfants des classes populaires...N'est-ce
pas plutôt sur cette piste qu'il faudrait concentrer nos efforts : ouvrir le réseau à
des enfants étrangers dans le besoin et méritants ? Je suis partant.
Dans un article du 13 août, le journal Le Monde revient sur le gratuité scolaire à l'étranger en distillant imprécisions et inexactitudes :
Selon le Canard enchaîné du mercredi 13
août, l'engagement du président Nicolas Sarkozy d'assurer la gratuité des frais
de scolarité à l'étranger coûtera à l'Etat 713 millions d'euros par an, d'ici à
dix ans, quand elle aura été appliquée jusqu'aux classes de CP. L'hebdomadaire
cite une simulation effectuée par l'Agence française de l'enseignement à
l'étranger du ministère des affaires étrangères, qui n'a pas été publiée.
Interrogé par l'AFP, le Quai d'Orsay ne confirme pas ce montant. "Comme
vous le savez, le président de la République avait pris lors de la campagne
électorale l'engagement que la communauté nationale prendrait en charge les
frais de scolarité de nos compatriotes à l'étranger pour les classes de lycée.
Cet engagement est donc mis en œuvre par le gouvernement", se contente
de commenter le ministère.
En 2007, alors candidat à la présidence de la république,
Nicolas Sarkozy avait écrit, dans un courrier destiné aux Français
de l'étranger, qu'"il n'est pas normal qu'un enfant français soit exclu
de notre système d'enseignement soit pour des raisons financières, soit pour
des raisons géographiques". Il avait alors souhaité, en guise
de "geste fort", que "la collectivité nationale"
prenne en charge, dès la rentrée scolaire 2007, la scolarité dans les lycées
français à l'étranger, à compter de la classe de seconde.
L'Etat a finalement pris en charge, en 2007-2008, les frais de
scolarité pour les seules classes de terminale. Il lui en a coûté 20 millions
d'euros, a précisé Bernard Kouchner lors d'une audition au Sénat, en juillet.
Le ministre des affaires étrangères a alors expliqué avoir "beaucoup de
mal à convaincre" M. Sarkozy des "inconvénients" de
la gratuité, notamment de la différence de traitement entre les Français en
bénéficiant et les "locaux", et la quasi-disparition du
système des bourses. Surtout, avait déploré M. Kouchner devant les sénateurs, "il
y a des gens qui n'en avaient pas besoin", en référence à ces élèves
de terminale qui ont bénéficié cette année de la gratuité alors que leurs
parents disposaient de revenus annuels compris entre 500 000 et 2 millions
d'euros.
Or, Nicolas Sarkozy souhaite bel et bien étendre ces mesures de
gratuité : aux élèves de première cette année, à ceux de seconde l'an prochain,
et ainsi de suite, jusqu'à couvrir l'ensemble des classes après la maternelle.
Et le Canard enchaîné de souligner le coût "carabiné" de
cette mesure qui va "surtout profiter aux plus aisés", et ce,
alors que le gouvernement "ratiboise les effectifs des profs".