Devant
les ambassadeurs, Bernard Kouchner a annoncé une réforme incluant la
«modulation» du réseau diplomatique en trois types d'ambassades : une
trentaine de grands postes, dits «polyvalents», à vocation régionale, une
centaine d'autres axés sur des missions prioritaires (économie, humanitaire…)
et enfin une trentaine à effectifs réduits (une dizaine d'agents tout au plus),
dirigées par de jeunes ambassadeurs. Quelques postes (Bangladesh, Mozambique…)
vont aussi être ouverts en commun avec nos partenaires européens.
Dotée du deuxième réseau diplomatique, derrière les États-Unis, «la France restera présente partout», insiste-t-on au Quai d'Orsay. Cette réforme jugée «ambitieuse» est dictée par les contraintes budgétaires autant que par le souci d'adapter l'outil diplomatique au nouvel environnement international. Les facteurs énergétiques, démographiques ou religieux y jouent désormais un rôle déterminant. Une direction de la mondialisation va ainsi être créée. Un centre de crise a été inauguré en juillet.
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