Extrait du discours devant les parlementaires du 12 janvier 2011 :
"Que je me fasse bien comprendre, je ne dévalue absolument pas la mission de contrôle du Parlement. Bien au contraire, j’aspire à ce qu’elle prenne davantage d’ampleur. Mais cela passe peut-être par moins de temps dans l’hémicycle et plus de temps à juger sur pièce et sur place, ainsi qu’à auditionner. Ce n’est faire injure à personne que de proposer ce changement. Enfin, vous le savez, je suis le premier à utiliser les parlementaires pour leurs compétences reconnues d’expertise au gré de leurs spécialités. 26 missions ont été confiées à des parlementaires ou à des grands élus locaux. Je ne voudrais citer qu’un seul exemple : celui de la mission que j’ai confiée à deux des vôtres sur l’évaluation de la mesure de gratuité des frais de scolarité dans les lycées français à l’étranger dont le résultat m’a passionné puisqu’il était exactement l’inverse de ce qu’affirmaient les administrations, exactement l’inverse… Il faut savoir que, dans les campagnes électorales, nous proposons des idées, puis nous les mettons en oeuvre. Ensuite, un certain nombre d’administrations, par habitude sans doute, essaient de revenir sur ces idées et y parviennent fréquemment. L’étude de ces deux parlementaires a montré que ce qui était affirmé était faux."
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