NB :DEVENU CONSEILLER CONSULAIRE LE 1 JUILLET 2014
Depuis le 1 juillet 2014 et suite à la réforme de l'Assemblée des Français de l'Etranger, mon titre est désormais Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, la Mongolie et la Corée du Nord et non plus Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger pour l'Asie du Nord. J'ai cependant fait le choix de relater mes actions d'élu à partir du 1 juillet 2014 dans la continuité de mon blog d'élu AFE.
SERVIR ET RENDRE COMPTE
Français de Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de Hong Kong et de Mongolie, j'étais jusqu'au 1 juillet 2014 votre représentant élu pour vous servir et défendre vos intérêts. Ce blog vous rend compte jusqu'à cette date, des travaux de l’Assemblée des Français de l’Etranger, de mon action sur le terrain ainsi qu'en Métropole lors des sessions plénières à Paris. Il relate depuis le 1 juillet 2014 mes actions dans le cadre de mon mandat de Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, de la Mongolie et de la Corée du Nord. Il doit nous permettre aussi de dialoguer pour mieux connaître vos besoins, vos interrogations et vos suggestions. Je vous invite donc à le lire sans modération et l’inonder de commentaires. Je suis à votre service. Bien cordialement
L'Assemblée des Français de l'Etranger,c'est quoi?
C'est l’Assemblée représentative des quelque deux millions et demi de Français établis à l’étranger et leur porte-parole ainsi que le défenseur attentif de leurs droits et intérêts.
Ces membres élus sont les interlocuteurs du gouvernement, de l'administration, des ambassadeurs et des consuls sur les questions relatives à l’expatriation (social, éducation, sécurité, fiscalité, droits civiques etc) et forment un collège électoral pour l’élection des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Actuellement représentés par 12 sénateurs, les quelque 2,2 millions de Français de l’étranger apportent une contribution significative au rayonnement international de notre économie, de notre culture et des valeurs de la Francophonie.Les 12 sénateurs et les membres de l’Assemblée des Français de l’étranger vous attendent au Sénat pour cette journée « Portes ouvertes » qui, comme en 2006 et en 2008, permettra à un large public (plus de 3000 personnes l’an dernier) de s’informer sur l’expatriation et toutes les facettes de la présence française à l’étranger.La journée s’articulera autour :
· de trois tables rondes animées par des journalistes sur les grands thèmes de l’expatriation et du retour en France ;
· de stands où les représentants des principales institutions concernées (Affaires étrangères, Éducation nationale, Ubifrance…) pourront répondre à toutes vos questions ;
· d’une émission de télévision dans l’hémicycle avec la participation de M. Gérard Larcher, Président du Sénat, des élus des Français de l’étranger et d’un membre du Gouvernement.
J'étais interrogé aujourd'hui par Jean-Michel Dhuez sur la grève de ce jeudi et sur la crise perçue par les chinois. Le journaliste appelle chaque jour un français de l'étranger et l'interroge sur l'actualité dans son pays.
Gérard Larcher, Président du Sénat, deuxième personnage de l'Etat, recevait les membres de l'Assemblée des Français de l'Etranger le mercredi 5 mars. L'occasion pour lui de rappeler que le Sénat est la Maison des Français de l'Etranger. Entouré des 12 Sénateurs des Français établis hors de France, il a annoncé la programmation d'une nouvelle journée des Français de l'Etranger au Sénat. Ce fut l'occasion également de la remise de la Légion d'Honneur à notre collègue, Denise Revers Haddad, Conseillère pour le Liban.
Gérard LARCHER, Président du Sénat, a reçu les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger au Palais du Luxembourg. Dans son allocution, il a particulièrement souligné le rôle du Sénat « Maison des Français de l’Etranger », dans le suivi législatif des questions concernant les compatriotes expatriés grâce au travail des élus de l’AFE et des Sénateurs des Français de l’Etranger. Gérard LARCHER, qui s’est longuement entretenu avec les élus, a annoncé une nouvelle « Journée des Français de l’Etranger », au Sénat, le samedi 5 septembre prochain.
A cette occasion Denise REVERS-HADDAD s’est vue remettre les insignes de Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur par Gérard LARCHER. Dans son allocution devant les membres de l’AFE le Président du Sénat a mis en avant le rôle de l’élue à l’AFE pendant les événements tragiques au Liban.
Prise sur les marches du Palais du Ministre au Quai d'Orsay, les 153 Conseillers, les 12 Sénateurs, au Centre, Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères et Président de l'AFE. J'avais distribué ce jour là des petites mains "touche pas à mon 14 juillet" arborées par des Conseillers et Sénateurs au revers de leur veste. Tout en haut à droite, la Directrice de l'AEFE, Anne-Marie Descôtes.
Le site France Diplomatie, présentant l'action du Ministère des Affaires Etrangères a changé de look et fait une place importante à l'actualité dès la page d'accueil. Réactions des portes-paroles, dossiers d'actualités, etc... La page d'accueil permet aussi d'accèder au centre de gestion des crises. Une traduction du site en anglais, allemand et espagnol est aussi disponible. C'est le deuxième site institutionnel le plus visité. www.diplomatie.gouv.fr
"Institution novatrice et référence pour un nombre
croissant de pays étrangers, l'Assemblée des Français de l'étranger, qui
célèbre cette année ses 60 ans d'existence, est la voix politique et le
défenseur de près de deux millions et demi de Français éparpillés aux quatre
coins du globe. Mais qui connaît vraiment cette assemblée, forte de 180 membres
dont le ministre des affaires étrangères, son président, 12 sénateurs et 155
élus au suffrage universel ? A l'heure de la mondialisation et au lendemain de
la décision d'instituer des députés des français de l'étranger, la sénatrice
Joëlle Garriaud-Maylam en fait découvrir l'organisation, le fonctionnement et
les enjeux dans le tout premier livre jamais publié sur cette assemblée. Ce
livre, préfacé à la fois par le Président Nicolas Sarkozy et par le ministre
des affaires étrangères Bernard Kouchner, est publié dans la collection
"l'information citoyenne" des éditions l'Archipel".
Les Français de l'étranger participent indirectement aux élections sénatoriales puisque les grands électeurs des 12 Sénateurs qui les représentent au Sénat sont élus par les Conseillers à l'AFE qui sont leurs uniques grands électeurs. Les prochaines élections
sénatoriales se dérouleront le dimanche 21 septembre 2008 et verront le
renouvellement des départements de la série A (voir la carte ci-contre). 50 720
grands électeurs, pour qui le vote est obligatoire – ce qui constitue une
singularité méconnue du scrutin sénatorial - sont appelés aux urnes. Les 114
sénateurs élus en septembre prochain siégeront six ans, au lieu de neuf,
alignant ainsi la durée du mandat sénatorial sur celle des autres mandats
locaux et régionaux. À partir de 2011, les séries A, B et C seront supprimées,
les sénateurs étant désormais renouvelés par moitié tous les trois ans (série 1
en 2011 et série 2 en 2014). Au total, 102 sièges existants sont soumis à
renouvellement et 12 autres sont créés. Les nouvelles collectivités d’outre-mer
de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin vont ainsi élire pour la première fois
leur propre sénateur. Par ailleurs, 10 sièges supplémentaires sont créés pour
tenir compte des évolutions démographiques, avec un siège de plus dans les
départements suivants : Ain, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Drôme, Eure-et-Loir,
Haute-Garonne, Gironde, Guyane et Hérault, ainsi qu’en Polynésie française. Ce
scrutin est également marqué par le renforcement de la partie proportionnelle
du scrutin sénatorial : 40 sièges seront à pourvoir selon ce mode de scrutin,
contre 74 au scrutin majoritaire, soit plus d’un siège sur trois. Au 1er
octobre 2008, près d’un sénateur sur deux aura été élu à la représentation
proportionnelle, chiffre qui sera dépassé en 2011, date à laquelle la réforme
de 2003 aura produit tous ses effets. Les opérations pour l’élection des
sénateurs se déroulent de mai à octobre 2008. Le 1er octobre, date du début de
la nouvelle session parlementaire, marquera la fin du mandat des actuels
sénateurs de la série A et l’entrée en fonction des 114 nouveaux élus. Le Sénat
se réunira dans sa nouvelle composition pour élire son président. Depuis la
réforme de 2003, toute personne âgée de 30 ans révolus, et non plus 35 comme
auparavant, peut désormais être candidate à l’élection sénatoriale. Pour les Français de l'Etranger, quatre sièges de Sénateurs sont à pourvoir sur 12. Les Sénateurs Ferrand et Del Picchia sont candidats sortants.
Je me permets de régir à votre article non sur le
fond (vous trouverez en moi comme en de nombreux élus à l’Assemblée des
Français de l’Etranger, un fervent défenseur de cette mesure d’équité) mais sur
les chiffres qui y sont fournis.
On peut en effet lire : « Assurer la
gratuité des frais de scolarité à l'étranger coûtera à l'Etat 713 millions
d'euros par an, d'ici à dix ans, quand elle aura été appliquée jusqu'aux
classes de CP ». Vous me permettrez de trouver ce chiffre excessif pour ne
pas dire extravagant. La gratuité en classe de terminales aura coûté pour
l’année écoulée 6,7 millions d’euros c'est-à-dire bien moins que ce qui avait
été budgété. Avec l’arrivée de la gratuité pour les classes de première pour l’année
qui s’ouvre, il est prévu une dépense de 14,5 millions d’euros.
L’Etat verse 320 millions d’euros à l’Agence pour
l’Enseignement Français à l’Etranger ce qui représente 40 % du budget global du
dispositif le reste étant essentiellement fourni par les parents, à hauteur de
480 millions d’euros pour un total donc de 800 millions d’euros. La prise en
charge ne concernant que les élèves français représentant un tiers des
effectifs, il est facile de voir que celle-ci coûterait un tiers de 480 soit
160 millions au maximum. Or ne sont concernés que les élèves non boursiers et
dont les écolages ne sont pas pris en charge par les entreprises et scolarisés
après la maternelle (niveau qui compte une proportion importante de nos
élèves). Le coût de la prise en charge devrait à terme avoisiner 100 millions
d’euros soit une augmentation de 30 % de la contribution de l’Etat. Nous sommes
bien loin du chiffre avancé dans l’article.
Vous poursuivez en citant le Ministre des affaires
étrangères ayant expliqué avoir "beaucoup de mal à convaincre"
M. Sarkozy des "inconvénients" de la gratuité, notamment de la
différence de traitement entre les Français en bénéficiant et les "locaux",
et la quasi-disparition du système des bourses.
Les « locaux », c'est-à-dire les élèves
étrangers, représentent deux tiers des élèves de l’AEFE et la contribution de
l’Etat précédemment citée de 320 millions finance donc également la
scolarisation de ces 100 000 élèves étrangers à hauteur de 2000 euros par élève. C’est comme si chaque
élève étranger scolarisé dans notre système recevait une bourse de 2000 euros.
Ces élèves sont pourtant souvent les enfants des élites argentées de leur pays.
Quant à la disparition des bourses sociales, elles
représentaient cette année une cinquantaine de millions d’euros en constante
progression d’année en année. Elles n’ont en rien disparu !
A Pékin, où je réside 50 % des parents d’élèves ne
bénéficiaient ni de bourses ni de prise en charge de la part de leur entreprise
pour la scolarisation de leur enfant au Lycée Français. Il leur en coûtait 9000
euros. Peu se sont plaint de la mise en place de la gratuité en classe de
terminale cette année !
A Wuhan, les frais avoisinent les 20 000
euros !
Les Cassandre qui s’amusent
à décrire le péril comptable de cette mesure sont surtout animés de
considérations partisanes.
Des préoccupations
essentielles des Français établis hors de France arrivent en tête, sans
conteste, la question de la couverture sociale et celle de l’éducation des
enfants lorsqu’ils en ont. Ce sont les sujets principaux, avec quelques autres,
sur lesquels l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) et ses élus se
penchent régulièrement depuis de longues années pour en améliorer constamment
les solutions. Avec de beaux succès et des avancées concrètes très
appréciables.Dans le cas de la
couverture sociale, après des avancées partielles en 1965, c’est véritablement
en 1984 qu’est créée, à l’initiative du Sénateur Jean-Pierre Cantegrit, la
Caisse des Français de l’Etranger (CFE) véritable prolongation de la sécurité
sociale à l’étranger en prévoyant l’extension de la couverture maladie,
maternité, accidents du travail et du régime de retraite à l’ensemble des
citoyens français résidant hors de France sur la base d’une adhésion volontaire.
De nos jours la CFE assure près de 200 000 français de part le monde. Dans le cas de l’éducation
des enfants, le CSFE, ancêtre de l’Assemblée des Français de l’Etranger, se
pencha dès sa création en 1949 sur cette question et obtint dès 1953 le vote au
Parlement du premier crédit pour des bourses scolaires à l’étranger. Parallèlement,
l’enseignement à distance institué au début de la seconde guerre mondiale pour
pallier la désorganisation du système national d’éducation sera étendu en 1954,
grâce aux efforts de l’AFE, aux enfants de l’étranger. De nos jours, ce ne sont
pas moins de 18 000 élèves des établissements français à l’étranger qui
bénéficient de ces bourses pour un coût de près de 50 millions d’euros. La
création en 1990 de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE)
viendra organiser et rationaliser la marche de plus de 250 écoles à l’étranger
fonctionnant jusque lors de façon relativement indépendante. Scolarisant plus
de 170 000 élèves, dont environ 70 000 élèves français, ce réseau
d’écoles, unique au monde, constitue lui aussi une prolongation du service
public d’éducation à l’étranger permettant, et cela est loin d’être
négligeable, pour des français expatriés qui changent souvent de pays de
résidence une parfaite continuité des programmes,copies presque conformes des
programmes « métropolitains ». Prolongation à l’étranger du service
public d’enseignement, certes, mais avec une petite nuance de taille
cependant : l’enseignement n’y est pas gratuit mais payant avec des frais
d’écolages pouvant atteindre en certains endroits 15 000 euros comme à New
York.
Depuis septembre 2007, les
choses ont un peu changé à ce niveau puisque la gratuité a été instituée pour
les classes de terminales et qu’à terme tous les niveaux devraient l’être
également. Une avancée également due à une initiative et une proposition des
élus de l’étranger.