Merci, Monsieur le Président. Je vais essayer de répondre à chacun d’entre vous aussi précisément que possible.
D’abord, Monsieur NIZET, vous avez posé des questions qui se sont retrouvées dans les interventions suivantes. Sur le Conseil d’orientation stratégique, je crois en effet pouvoir prendre l’engagement sans risque, même si les choses ne sont pas complètement arrêtées, qu’il y ait un représentant de l’Assemblée des Français de l’étranger en son sein. Cela me paraît tout à fait normal et vous verrez ensuite comment cette personnalité qualifiée pourra être désignée.
Je rappelle cependant qu’il y aura aussi des parlementaires et notamment des sénateurs et députés des Français de l’étranger, lorsque ceux-ci seront élus. Nous aurons évidemment des élus de l’étranger. Mais, puisque la question m’a été posée plusieurs fois, je peux vous donner ici mon accord pour que l’AFE y ait un représentant. (Applaudissements).
En ce qui concerne le budget, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, et cela rejoint une question de Madame CONWAY, l’Institut français a notamment pour vocation de rationaliser les moyens dans un contexte relativement contraint. Monsieur NICOULLAUD approuve, il a connu une période où le Quai d’Orsay était plus généreux, je le sais ; c’est ainsi !
Cependant, et cela faisait d’ailleurs partie des conditions que j’avais posées pour accepter cette présidence, nous n’aurions pas pu crédibiliser l’Institut français en disant : « prenons la totalité des moyens qui étaient alloués à ceux qui étaient déjà acteurs, réduisons tout cela et donnons-le à l’Institut français ». Une enveloppe exceptionnelle sur deux ans – qui a déjà été utilisée -, de 20 millions d’euros, s’ajoute aux budgets qui seront transférés à l’Institut français, notamment celui de CulturesFrance. Elle sera mobilisée lorsque nous lancerons des appels d’offres, pour financer les projets qui seront présentés
par les postes. Aussi, dans un contexte relativement contraint, il nous a été donné des moyens pour rendre notre action crédible.
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