Les sénateurs UMP des Français établis hors de France s’étonnent qu’aucun représentant des milieux économiques français à l’étranger ne figure parmi les 40 personnalités qualifiées nommées hier en Conseil des Ministres.Lors du vote au Parlement de cette réforme, un amendement avait pourtant été adopté indiquant que, parmi les personnalités qualifiées, figurerait une personnalité « représentant les intérêts économiques français à l’étranger ». Cela n’a pas été le cas.
Les Français de l’étranger étaient, depuis 1984, représentés au Conseil économique et social par deux personnalités, nommées par décret après consultation de l’Assemblée des Français de l’étranger. L’absence aujourd’hui de représentation des Français de l’étranger est d’autant plus surprenante que l’objectif de la réforme du Conseil économique et social était de « faire du Conseil une institution qui soit plus en phase avec les réalités sociologiques du pays comme avec les débats qui le traversent, qui se montre plus réactive et qui sera mieux écoutée parce que davantage représentative »,
Dans un contexte de mondialisation où jamais les enjeux stratégiques de notre présence économique à l’étranger n’ont été aussi importants, où notre commerce extérieur fait vivre un français sur quatre, et où le nombre de nos ressortissants n’a cessé de croître, il serait paradoxal de se priver des avis, de l’expérience et de l’expertise des représentants de nos forces vives à l’étranger.
Les sénateurs UMP des Français établis hors de France espèrent cependant qu’il ne s’agit là que d’un malheureux oubli et que cette erreur sera rétablie au plus vite.
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