Oui, Madame la Présidente, merci (...) Seconde remarque : comme d’autres intervenants ou d’autres membres de l’administration, je déplore que l’on nous resserve dans cette Assemblée des Français de l’étranger, la question de la binationalité. Il est vrai et patent que notre majorité l’a instrumentalisé à des fins électoralistes, récemment. Il est patent que l’opposition la réinstrumentalise par ricochet. Cela est indigne.
Je trouve absolument indigne qu’on avance la question des quotas en ce qui concerne les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger. Retournez-vous et regardez autour de vous, vous verrez que nos visages sont assez colorés, pour les uns comme pour les autres et c’est très bien ici. Je regrette donc que l’on évoque également, et Monsieur le Directeur a tout à fait le droit d’être choqué, et je le suis aussi, la question du fichage. On nous ressort Vichy à la sauce moderne, ceci est absolument indigne. Nous sommes l’Assemblée des Français de l’étranger et nous représentons tous les Français de l’étranger, quelles que soient leurs origines. Merci. (Applaudissements).
Extrait du verbatim de la session de septembre de l'AFE au Centre de Conférences Ministériel à Paris.
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