Je profite de votre courrier pour tenter d'attirer votre attention sur la situation à mon sens déplorable des enseignants de français langue étrangère. Si vous pouviez en rendre compte également lors de la visite présidentielle, ce serait déjà quelque chose. Autre remarque : sur votre blog, je n'ai trouvé nulle part d'article consacré à l'enseignement du français en Chine. Les professeurs de français langue étrangère constitue pourtant une part non-négligeable, quantitativement, des français de l'étranger. Il serait légitime que leur voix se fasse aussi entendre sur votre site.
Voici les grandes lignes de la situation :
Un professeur de FLE recruté par une AF devra payer son billet d'avion ; parfois, son visa. Il part avec le maximum autorisé de trente kilos de bagages et rachète sur place au besoin. A lui également de souscrire une couverture privée et une assurance rapatriement. Il ne paie souvent pas d'impôts sur le revenu dans le pays où il enseigne. En revanche, ne cotisant pas en France, il n'a droit ni aux Assedic lorsqu'il rentrera, ni à la retraite. Il peut adhérer à la caisse de retraite des français résidant à l'étranger, en échange d'un pourcentage de son salaire. Déductions faites de ces coûts fixes, et ramené au nombre d'heures de travail incluant la préparation, le salaire des professeurs de FLE à l'étranger apparaît scandaleusement dérisoire.
Les salaires versés aux professeurs de FLE à l'étranger sont certes corrects au regard des salaires locaux : "Et si l'on décide de travailler à l'étranger, pourquoi devrait-on gagner plus qu'un local ?" L'argument est recevable. Mais alors, qu'est-ce qui justifie les salaires si élevés des expatriés, comme ceux des directeurs d'AF ? En outre, une formation et des compétences supérieures méritent un salaire supérieur. Les professeurs de FLE formés à l'université française et expérimentés sont-ils si peu intéressants et si peu méritants, au point qu'on ne puisse même pas comparer, évoquer, discuter leur situation dans les réunions officielles adéquates ? Ou bien, le scandale est-il si grave qu'il est préférable de le taire ?
Payer un Français 200 euros mensuels, c'est nier son passé, sa propre vision du confort, sa façon de concevoir la vie. Un Equatorien gagnant le SMIC en France peut arriver à économiser 100 euros par mois. Cela lui permettra de revenir au pays après cinq ans en disposant d'un pécule important en monnaie locale. Un français qui gagne 200 euros au Sri Lanka ne peut mettre 100 euros de côté s'il veut vivre décemment, même en dépit de la différence de coût de la vie. Et même s'il y arrivait, il reviendrait après cinq années très chiches en ayant juste de quoi s'acheter... une voiture d'occasion !
Nivellement par le bas
Les emplois de FLE à l'étranger sont des emplois au rabais et ressemblent à s'y méprendre à des stages. La confusion règne et certaines écoles en jouent cyniquement. En France même, la tendance est au nivellement par le bas. Les spécialistes de l'enseignement du français aux étrangers se répartissent grossièrement entre la fac, les écoles privées pour touristes argentés et les centres subventionnés offrant cours de langue et alphabétisation aux "nouveaux arrivants". La lutte est âpre et les salaires horaires sont tirés vers le bas tandis que l'enseignement plus social est laissé aux stagiaires et bénévoles.
Si en principe chaque AF est autonome et possède la nationalité du pays où elle est créée, chaque Alliance du réseau doit être reconnue par l'AF de Paris, institut français privé d'enseignement supérieur. Les directeurs de chaque Alliance sont rémunérés par le Ministère des Affaires Etrangères. Ils bénéficient de confortables salaires, parfois indécents s'ils sont expatriés. A cela s'ajoutent de multiples avantages en nature. La frontière entre institution locale et institution française passe entre le directeur et ses employés, autant dire qu'un monde les sépare...
Cependant, elle ferme les yeux sur les très médiocres conditions de travail de ses professeurs expatriés. L'Etat français consacre seulement 1,2% de son budget au Quai d'Orsay qui saisit toutes les occasions de faire des économies. En mars 2005, Eric Orsenna exprimait publiquement sa colère en apprenant la volonté du gouvernement de supprimer les 150 Centres Culturels Français (CCF) à l'étranger, l'autre grand réseau de promotion de la langue et de la culture française. En supprimant le réseau jugé trop cher [1] des 150 CCF appelés dans certains pays Instituts français, le gouvernement cherche en réalité à supprimer des emplois de fonctionnaires. Beaucoup plus présent dans le monde que les Instituts espagnols Cervantès ou les Instituts culturels italiens, ils sont plus proches des trois autres grands réseaux mondiaux, l'United States Information Agency, le Goethe Institut allemand et le British Council.
Des sénateurs se sont pourtant émus de cette "rationalisation" des CCF. Dans le projet de loi de finance 2005 publié sur le site Internet du Sénat, on peut lire : "Ce qui est troublant, [c'est] qu'il n'est jamais question de fermer une ambassade endormie mais que des centres culturels disparaissent alors que peu sont ouverts [...] En asphyxiant ces Centres et Instituts progressivement avant de les déclarer moribonds et inutiles, on sacrifie un des leviers de la diplomatie culturelle de la France dont on continue de faire grand cas dans les discours, mais surtout dans les discours." [2]
Candidat idéal : moins de trente ans, célibataire et peu exigeant
En consultant quelques offres d'emploi dans le domaine du FLE, on constate que : le candidat idéal aura moins de trente ans, sera célibataire, sans trop d'attaches familiales, peu exigeant au plan financier, prêt à loger dans un logement exigu, détenteur d'un petit capital lui permettant d'assumer tous les frais de son expatriation. En dépit de son jeune âge, il ne manquera ni de hautes qualifications universitaires, ni d'expérience.
Beaucoup jettent l'éponge
Que deviennent les professeurs qui ne correspondent pas à ce profil-type ? L'université forme chaque année des centaines de professeurs de FLE. Une fois effectués les premiers stages et un ou deux emplois au rabais, que leur reste-t-il comme opportunités d'emploi ?
Beaucoup jettent rapidement l'éponge pour se reconvertir. Il est possible de compléter sa formation universitaire en FLE par des diplômes étrangers spécifiques comme le PGCE britannique par exemple, qui permet d'enseigner dans les écoles anglaises notamment. Il est facile de trouver du travail en Angleterre [3] , surtout dans les écoles difficiles. Mais, au final, le retour en France reste tout aussi difficile, voire impossible.
Alors, quel futur pour l'emploi dans le FLE ? Un stagiaire fournit le même travail qu'un professeur titulaire. Rappelons-le aux écoles et autres structures d'enseignement du français. Rappelons-le à notre gouvernement.
Rappelons-leur aussi que la situation des stagiaires doit être revalorisée et que la création d'un véritable statut de l'enseignant de FLE renforcerait une profession jeune et réduirait les nombreux abus. Stagiaires et professeurs sont dans une même réalité de l'emploi : le profil-type et leurs conditions de travail sont quasi identiques. Identiques dans leur précarité.
J'ai fait pas mal de sacrifices pour obtenir mon diplôme de FLE en envisageant une possible reconversion de mon métier de technicien de l'eau. La réalité sur le terrain m'a dissuadé de devenir professionnel, mais je n'ai pas totalement jeté l'éponge puisque j'interviens de manière ponctuelle.
Mi
Rédigé par : Mi | 10 janvier 2015 à 15:34
Merci pour cet article un poil ancien mais toujours et encore d'actualité... depuis un bon quart de siècle !!
L'âge d'or du FLE, c'était les années 70 ! C'est fini !! Finito ! FI-NI-TO !!! Depuis, le métier et les conditions n'ont cessé de se dégrader...
Les raisons qui me paraissent évidentes : 1) De quelques poignées d'enseignants, nous sommes passés à des milliers de nouveaux diplômés par an.
2) La féminisation du métier : tous les métiers qui se féminisent sont dégradés rapidement. Travailler + et encore + pour un salaire - et encore - ... que rien. Rappelez-vous le taux d'hommes dans vos formations... Y avait-il seulement UN garçon dans votre Licence ? (Moi il n'y avait qu'un seul garçon, un Espagnol, dans ma Licence et un autre en Maitrise FLE il y a déjà plus de 20 ans.
3)Les causes économiques : La "reconnaissance du FLE", le fameux Capes, cela fait plus de 25 ans qu'ils sont réclamés !!! Vous y croyez encore ?!!! Le capes signifierait grossir la masse de fonctionnaires dont tous les gouvernements veulent se débarrasser, et vous savez combien cela coûterait à l'Etat ? Sans parler de l'incertitude et de l'inégalité des conditions du métier d'un pays à l'autre, d'un établissement à l'autre : comment niveler ces conditions aux autres métiers de l'enseignement titularisé ??? Les 2 derniers pays où j'ai enseigné sont en guerre : tous les Français sont rentrés au bercail, les instituts ont fermé, c'est mort. Vous savez combien coûte un rapatriement et les indemnités et allocations pour un fonctionnaire français rapatrié en urgence dans ce genre de situation ? La France n'a plus du tout les moyens !!
A MEDITER : un poste que j'occupais au Proche-Orient il y a env. 10 ans (salaire français correspondant au niveau d'études Bac+5) : coordonnation, conception de méthode FOS, formation de l'équipe pédagogique. Un visiteur vint à passer et s'étonna de me trouver seule en charge de ce qui occupait 5 personnes dix années avant moi. Nous étions 3 là où ils étaient autrefois une bonne dizaine. Je pars. Pour me remplacer : un type sorti d'on ne sait où, diplomé de rien (bac ?), capable de rien, demandant à tous de l'aide sans arrêt, ou plutôt de faire le boulot à sa place. Payé moitié moins par rapport à moi. Une fois le type parti : des stagiaires longue durée. Malin, le coup du "stage longue durée" payé au lance pierre, billet d'avion à la charge du stagiaire, comme le loyer, l'assurance et tout le reste !!!
Le salaire féminin a toujours été considéré (scandaleusement) comme un "salaire d'appoint" (personnellement j'ai élevé ma progénitude seule, comme des centaines de milliers de femmes françaises). Je parie que les gouvernements successifs considèrent l'enseignement Fle comme une "occupation de jeune voyageur", et donc, le salaire qui va avec comme une sorte d'argent de poche pour voyageur en vadrouille. Les voyages forment la jeunesse, n'est-ce pas ?
3 + 2 années pour cloturer un "Master2" : Quelle arnaque !
Comparez avec les profs d'anglais de l'étranger : lisez les petites annonces des journaux britanniques. Il y a 25 ans, après ma Maitrise (bac+4) je le faisais : des postes de profs d'anglais partout dans le monde (vive le Commonwealth, très bien rémunérés, et 3 semaines de formation seulement. Profs mauvais ? Pas du tout !!! Repensez à vos cours universitaires, comparez à vos cours de fle en situation : qu'est-ce qui vous a VRAIMENT été utile en situation ? Les britanniques sont pragmatiques, moins de blabla, plus d'efficacité. Idem pour les américains.
Tous les profs FLe (toutes les profs fle) que j'ai rencontrées à l'étranger sont revenues, certaines ont passé le capes, certaines sont encore en train de le tenter dans des conditions de misère très pénibles... Ou alors elles se sont mariées, enfants, et basta. Retour à la casba fissa. Bon courage !
Rédigé par : Lilou | 01 avril 2014 à 01:31
Bonjour,
Oui, le message date un peu mais est - et de plus en plus - toujours d'actualité. Rien n'a changé. Et rien ne changera. Ce n'est pas du pessimisme, mais la constatation qu'il n'y a aucune volonté politique pour que les choses changent. Le rayonnement de la France a l'étranger ? Parlons-en ! Notre image est de plus en plus lamentable. Notre langue ? Qui la défend ? Pas les plus puissants... Les profs "locaux" qui ont du mérite d'enseigner une langue qui n'est pas la leur, et nous, a qui nous avons fait miroiter tant de choses et rêvions de porter les couleurs de la France a l'étranger...Déception et amertume, voila ce qui reste. A quels profs propose-t-on 10 euros bruts de l'heure en France...? A un moment, il faut savoir dire stop.
Bon courage a ceux qui veulent continuer dans cette voie.
Lou
Rédigé par : Lou | 11 mars 2014 à 20:59
Moi aussi,je suis un enseignant du FLE mais dans mon payé l'Algérie ,je suis bien payé...
Nous les enseignants du FLE Algérie et pour ne pas dire nous je dirai plutôt moi je rencontre beaucoup de difficultés dans mon travail _je n'utilise pas beaucoup le français. _Je n'ai pas de documents (fiches de travail ,outils et surtout une bonne formation...)alors que les responsables d'enseigner une langue maternelle au lieu du FLE.
Rédigé par : osman | 31 décembre 2013 à 21:02
Merci pour ce témoignage. Les choses doivent changer rapidement. Il est mentionné dans l'article que les cotisations à la retraite par le biais de caisses privées coûtent une somme considérable. Personnellement, lorsque je travaillais en Chine, cotiser m'aurait coûté un tiers de mon salaire mensuel.
Réagissons! Réagissez! Merci.
Rédigé par : William B. | 28 décembre 2013 à 01:20
Hi there i am kavin, its my first time to commenting anywhere, when i read this article i thought i could also create comment due to this sensible article.
Rédigé par : acymca.net | 16 octobre 2013 à 14:17
Très beau témoignage. Ce n'a pas l'air facile mais promis, je me décourage pas.
Rédigé par : prof | 04 octobre 2013 à 20:24
I was curious if you ever considered changing the structure of your site? Its very well written; I love what youve got to say. But maybe you could a little more in the way of content so people could connect with it better. Youve got an awful lot of text for only having 1 or 2 images. Maybe you could space it out better?
Rédigé par : wordpress developer | 16 septembre 2013 à 12:00
Bonjour je vais commencer peut-être un FLE en L3 . Avant de metter les pieds dans le plats j'ai fais bcp de recherhces avant tout merci bcp pour vos précieuce information surtout sur les qualification demander sur le sjeunes et peu de rémuneration cela m'aide.
Voilà ma question est où peut-on passer un PGCE britannique ?
Merci de bien vouloir répondre
Rédigé par : Angliciste | 29 juillet 2013 à 20:16
C'est en zapant, sans but réel, que je suis tombé sur votre post, qui certes dâte un peu, mais qui est toujours tellement et même plus que jamais d'actualité. Il ne faut pas désespérer et continuer à aller de l'avant. Notre belle langue mérite le combat.
Rédigé par : traducteur | 19 février 2013 à 09:11
Chers amis,
J'ai enseigné le français des affaires et le français juridique à l'institut Français de Budapest de 1995 à 2000 la situation était à l'époque la même que celle que vous décrivez.Hélas je pense qu'il faut penser au rayonnement de la langue et la culture d'expression française dans le monde et il faudrait payer les compétences que les employeurs exigent .
Espérons qu'un jour les choses changent.
Bon vent à tous et portons encore le drapeau de la francophonie qui est fondamental à mon avis.
Un ancien prof de français de de spécialité à Budapest
Rédigé par : Berényi | 14 janvier 2013 à 23:28
Bravo Francis ! Vous avez exprimé exactement ce que je ressens. Rien à rajouter.
Rédigé par : sylvie | 15 octobre 2011 à 21:57
Bonjour,
Je suis touchée par le message de F. Nizet. Même si ça date un peu, ces propos sont malheureusement toujours d'actualité, et ça ne va pas en s'arrangeant. Nous sommes complètement à l'oubliette, nous les Fle, c'est scandaleux, alors que nous sommes les 1ers acteurs de terrain dans le monde pour la diffusion de notre langue et de notre culture. Nous n'avons aucune reconnaissance. J'ai souhaité faire ce métier par vocation et j'aime ce que je fais. Mais pour quel sacrifice, quelles conditions de vie? 5 ans à l'Université, mon Master 2 Fle en poche et maintenant, je pense que j'ai perdu mon temps et que je devrais me reconvertir pour avoir une vie "normale" et non si précaire. De plus, à l'étranger les postes de prof sont pris par des stagiaires-étudiants français, des natifs français pas du tout pédagogues, alors à quoi sert cette formation Fle ? C'est vraiment dommage pour le Fle et les élèves de négliger la qualité des cours.
Rédigé par : leti | 09 octobre 2011 à 13:44
Oui, la situation des profs de FLE est scandaleuse. Du personnel de direction dans les AF en contrat de volontaire avec des salaires jusqu'à 10 fois plus grands que celui de profs parfois même plus diplômés et avec plusieurs années d'expérience.
Un réseau d'Alliances Françaises qui n'est en rien un réseau et qui se fiche pas mal des profs qui font vivre le "réseau"!
Aucune reconnaissance pour cette profession... et dire que la France est la première à critiquer certains pays : elle est parfois pire!
Rédigé par : lili | 13 octobre 2010 à 19:31
Bien parlé. Cette réalité est bien triste.
J'ai galéré pour réussir mes diplômes jusqu'au M2 Fle et aujourd'hui quand je vois les conditions de travail, la sous considération des prof-stagiaires Fle , je pense à tout arrêter et à changer de voix. Pourtant je rêve de faire ce métier depuis des années.
Rédigé par : al | 15 septembre 2010 à 17:54
Bonjour,
Auriez-vous des conseils à donner à ceux qui veulent toutefois tenter l'expérience du FLE?
Votre article me semble négatif en tout point, je l'ai constaté par ma propre expérience mais j'aimerais quand même enseigner dans de bonnes conditions. J'ai une maîtrise FLE et je suis toujours en recherche d'emploi. Les annonces indiquent souvent qu'il est nécessaires d'avoir au minimum 2 ou 3 années d'enseignement du FLE, et le domaine est si vaste qu'il est rare de rester sur la barque continuellement.
Pour ma part, j'aimerais grandement travailler au Japon, ayant passé une licence de japonais, j'aimerais mettre mes connaissances en pratique et renforcer l'ensemble, mais les portes se ferment, les exigences à remplir sont déconcertantes et décourageantes.
J'espère que cela changera bientôt...
Rédigé par : Grégory | 15 mai 2008 à 21:26
Bonjour
Merci pour ce témoignage qui correspond bien à la réalité. Les choses bougent c'est vrai. En France des collectifs de défense des métiers du fle s'organisent, nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir une reconnaissance de nos compétences.
Faites un petit tour sur notre blog :
http://metiersdufle.zeblog.com
A bientôt !
Rédigé par : Tilo | 22 février 2008 à 10:51
J'habite Hong Kong depuis peu avec mon époux expatrié. Titulaire d'une Licence FLE,
d'une Licence d'Anglais et de la Maîtrise FLE, tous obtenus à la fac de GRENOBLE (38) j'aurais voulu enseigner ici à HK, mais votre témoignage me fait peur! La galère d'un diplômé de FLE en France je connais! J'ai passé douze ans à enseigner l'anglais dans les collèges et lycées en France alors que mon rêve ( je suis anglophone) était
d'enseigner le FLE. Mais non, aucun statut clair pour le FLE en France. Et voilà nôtre
belle langue qui disparaît à l'étranger à cause des complications inutiles.
Courage cher compatriote, les choses bougent malgré tout.
Mrs P.
Rédigé par : Patsy JALLET | 17 janvier 2008 à 06:57