J'ai trouvé nécessaire de placer un commentaire sur le site aujourdhuilejapon.com sur un article évoquant la gratuité scolaire pour les classes de lycée à la rentrée de septembre. Les choses se discutent à Paris et nous en saurons plus fin août.
cliquer ici pour l'article du 2 août
Mon commentaire :
Chers Compatriotes, parents d'élèves du Lycée Franco-Japonais de Tokyo,
C'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai lu cet article mais aussi avec un certain étonnement que je lis M. Roussel, Président de l'AF-FCPE (que je ne connais pas et que je salue), conclure cet article en disant : ' Nicolas Sarkozy a soulevé trop d’espoir pour des centaines de familles. Il ne peut plus faire machine arrière'. M. Roussel omet de dire que l'association à laquelle il appartient, la FCPE, pas vraiment favorable au candidat Sarkozy pendant la campagne, a signé le 5 juillet une lettre adressée au Président de la République pour lui demander de ne pas appliquer cette gratuité prévue et voulue par le Président. Je copie in extenso la lettre en question à la fin de mon message. Cette lettre a d'ailleurs également été signée par l'association ADFE-Français du Monde et relayée par les 2 Sénateurs PS à l'Assemblée des Français de l'Etranger.
Pour résumer la situation :
Le Président a effectivement promis lors de sa campagne d'appliquer la gratuité à partir de la classe de seconde dès septembre et la gratuité globale plus tard (sans préciser de dates) dans les écoles à l'étranger. En juin, le gouvernement demandait un avis à l'Assemblée des Français de l'Etranger, où je siège, sur l'application de cette mesure. L'avis a été unanimement favorable. Les 8 Sénateurs UMP des Français établis hors de France ont également écrit au Président pour lui demander de rester sur sa lancée et d'appliquer la mesure , mesure qui disons-le était déjà une promesse de campagne de François Mitterrand en 1981.Ce qu'il ne fît pas. Il créa à la même époque l'association ADFE.
David Martinon, le porte-parole de l'Elysée, a confirmé par écrit l'application de cette mesure.
Depuis lors, un certain nombre d'élus de gauche, d'associations dont l'ADFE, travaillent à convaincre le Président de ne pas appliquer la mesure en l'état. Ceci risque de contrarier son application. Il est évident qu'électoralement, cette mesure ne favoriserait pas les élus de gauche, les même élus qui auront beau jeu de dire que Nicolas Sarkozy n'a pas appliqué sa promesse alors que ce sont eux qui lui ont demandé de ne pas le faire ! Un peu cynique, je trouve ! surtout lorsqu'il s'agit d'une mesure ne tendant qu'à rétablir une justice (comme le dit l'article) d'ordre constitutionnel, une mesure d'équité avec les élèves de Métropole pour qui l'école publique est gratuite !
Bien cordialement
cliquer ici pour lire la lettre de l'ADFE adressée au Président
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