En ce qui concerne les promesses de campagne concernant les français de l'étranger, la gratuité scolaire constituerait, si elle est appliquée, une véritable et historique révolution à marquer en lettres d'or. J'utilise le conditionnel car j'avoue être très inquiet quant à la tournure que prennent les choses : le geste politique est en train de laisser place au grenouillage politicien et au scribouillage administratif de ceux qui n'ont pas intérêt à ce que cela change.
Il me semble donc utile que notre Cercle fasse entendre sa voix pour guider le Président dans sa décision. Il semble que les choses ne soient pas complètement scellées et que le mois d'août sera décisif. J'apprends de plus, en lisant le Figaro, que le Ministre des Affaires Etrangères n'a pas encore reçu sa lettre de mission comme d'autres ministres. Il nous reste donc une fenêtre d'intervention.
Je crois que le rôle et la mission de notre Cercle ne faisait que commencer lorsque le drapeau français découvrait la photo du Président sur tous les écrans du monde un certain 6 mai. Je crois que nous devons intervenir dans le débat et guider celui qui le 18 juillet est venu nous parler au Caroussel du Louvre de ces premières semaines de mandat. Nous lui devons cela, nous le devons aussi à tous nos compatriotes de l'étranger qui nous ont fait confiance. Nous le devons enfin à tous les français qu'on a assez bernés depuis 30 ans et qui ont soif de rigueur de la part de leurs dirigeants politiques.
Je vous en remercie par avance.
Francis NIZET
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