Dans le cadre de la mise en œuvre des actions annoncées par le Ministre lors de sa conférence de presse du 15 mai 2006 et des suites du rapport présenté par le Sénateur Ferrand, le MAE a demandé aux postes diplomatiques de conduire une réflexion sur l’évolution de l’enseignement français à l’étranger avec l’ensemble des acteurs concernés : les ambassades, les directeurs d’établissements, les élus des Français de l’étranger, les partenaires éducatifs locaux, les associations de parents d’élèves, les partenaires privés.
Ce plan a pour objectif de sensibiliser nos ambassades sur le rôle éminent qu’occupent les établissements scolaires français dans l’économie générale de notre stratégie d’influence et de coopération éducative à l’étranger. Ses objectifs sont de :
Créer une vision à long terme (plan pluriannuel, glissant sur 3 ans), allant du fonctionnement à l’investissement en passant par la pédagogie
Encourager les synergies entre établissements à l’échelon national puis régional
Favoriser une appropriation de ces problématiques par les Ambassadeurs et les COCAC
Clarifier les besoins d’investissement à long terme et y intéresser les mécènes locaux
Elaborer ces plans en concertation avec les représentants de la communauté éducative française locale et avec élus français de l’étranger
Il s’agit d’un plan triennal définissant une stratégie à long terme avec pour objectif:
• la recherche de financements innovants
• la valorisation de la langue et de la culture du pays d’accueil en favorisant le bilinguisme et le plurilinguisme
• Le développement d’une synergie croissante avec notre dispositif de coopération linguistique et culturelle
• Le renforcement de l’attractivité de nos universités
Les pistes à explorer dans ces plans sont :
• Définir pour chaque établissement une stratégie de développement;
• Renforcer l'aide à l'orientation et à la bonne intégration des élèves dans le supérieur;
• Développer un enseignement pilote des langues;
• Mettre au point des partenariats innovants pour les investissements et la maintenance immobilière;
• Poursuivre l’adaptation des programmes à la culture des pays hôtes;
• Définir, pays par pays, une politique d’accueil des élèves étrangers;
• Permettre aux établissements de jouer un rôle d’opérateurs de proximité de notre coopération éducative;
• Appuyer la mise en réseau des associations d’anciens élèves;
• Engager une déconcentration des taches de gestion;
• Se rapprocher du réseau des écoles européennes lorsque cela est possible.
Dans notre circonscription d’Asie du Nord, les ambassades de France en Chine, au Japon et en Corée ont remis leur copie. Celles-ci devraient être commentées à la session de septembre de l’AFE et revues à l’automne.