NB :DEVENU CONSEILLER CONSULAIRE LE 1 JUILLET 2014
Depuis le 1 juillet 2014 et suite à la réforme de l'Assemblée des Français de l'Etranger, mon titre est désormais Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, la Mongolie et la Corée du Nord et non plus Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger pour l'Asie du Nord. J'ai cependant fait le choix de relater mes actions d'élu à partir du 1 juillet 2014 dans la continuité de mon blog d'élu AFE.
SERVIR ET RENDRE COMPTE
Français de Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de Hong Kong et de Mongolie, j'étais jusqu'au 1 juillet 2014 votre représentant élu pour vous servir et défendre vos intérêts. Ce blog vous rend compte jusqu'à cette date, des travaux de l’Assemblée des Français de l’Etranger, de mon action sur le terrain ainsi qu'en Métropole lors des sessions plénières à Paris. Il relate depuis le 1 juillet 2014 mes actions dans le cadre de mon mandat de Conseiller Consulaire pour la Chine du Nord, de la Mongolie et de la Corée du Nord. Il doit nous permettre aussi de dialoguer pour mieux connaître vos besoins, vos interrogations et vos suggestions. Je vous invite donc à le lire sans modération et l’inonder de commentaires. Je suis à votre service. Bien cordialement
L'Assemblée des Français de l'Etranger,c'est quoi?
C'est l’Assemblée représentative des quelque deux millions et demi de Français établis à l’étranger et leur porte-parole ainsi que le défenseur attentif de leurs droits et intérêts.
Ces membres élus sont les interlocuteurs du gouvernement, de l'administration, des ambassadeurs et des consuls sur les questions relatives à l’expatriation (social, éducation, sécurité, fiscalité, droits civiques etc) et forment un collège électoral pour l’élection des 12 sénateurs représentant les Français établis hors de France.
A l'occasion du 50e anniversaire de la première séance de la première législature de la Ve République, en 1958, l'Assemblée nationale française a mis en ligne mardi 9 décembre l'ensemble de ses archives depuis 1958. Dans un communiqué , les services du Palais-Bourbon précisent que les archives de l'Assemblée concernent : "tous les comptes rendus de séance depuis 1958, toutes les questions écrites, les tables analytiques et nominatives des débats correspondantes ainsi que les dossiers législatifs depuis 1986" soit "l'équivalent d'environ 350.000 pages en format papier".
Maisons de retraite en France accueillant des Français de l’Etranger :
Le CEFR, Centre d’Entraide aux Français Rapatriés, est l’outil d’accueil et de réinsertion en France des compatriotes vivant à l’étranger et rapatriés par les services consulaires au motif d’indigence. Il accueille, dès la descente de l’avion, les compatriotes rapatriés puis les oriente vers un centre d’hébergement et d’insertion sociale avec à la clé une formation, des conseils et les aides pour trouver un logement et un emploi stable. Le CEFR accueille les personnes âgées dans l’une de ses cinq maisons de retraite. Les conditions d’accès sont décrites sur le site : www.cefr-maisonsderetraite.asso.fr . Le Consulat le plus proche peut faciliter la prise en charge.
Assurance chômage pour les Français de l’Etranger :
Les salariés français détachés à l’étranger hors Union Européenne par une entreprise française ou étrangère établie en France sont obligatoirement affiliés par leur employeur au GARP (Groupe des Assedic de la Région Parisienne ). Si l’entreprise n’est pas implantée en France, elle peut tout de même affilier ses employés de façon facultative. Ont également accès à cette affiliation, mais de façon individuelle, les salariés expatriés employés dans le secteur privé, ou dans le secteur public comme non-fonctionnaires, dans une ambassade, un consulat ou un organisme international comme contractuels. A son retour de France, pour toucher ses allocations, le salarié doit s'inscrire comme demandeur d'emploi, dans les 12 mois suivant la perte de son emploi, auprès de l'Assedic de son domicile. Les allocations ne peuvent cependant pas être touchées depuis l’étranger. L’Assemblée des Français de l’Etranger travaille pour améliorer ce dispositif en permettant une indemnisation à l’étranger et de rester dans son pays d’accueil où le salarié a pu établir ses attaches.
Alain Bernard représente notre équipe sur Osaka et son ressort. Il répondait à Jean-Michel Dhuez dans l'émission "coup de fil à l'étranger" sur Europe 1 . Le journaliste évoquait la deuxième édition du guide Michelin au Japon et s'étonnait du nombre très important d'étoiles. Alain, qui représente une grande société française d'uniformes de qualité pour l'hôtellerie connaissait évidemment le sujet. Plus des deux tiers des étoilés sont des établissements qui proposent de la cuisine japonaise.
Le discours d'Introduction du Président de l'Association au CCF :
"C'est avec un plaisir ému que je vous retrouve ce soir au Centre Culturel Français vous tous qui êtes venus rencontrer Bessora, écrivain francophone, qui nous fait l'honneur de sa présence et qui va nous entretenir dans quelques instants et pour une heure (que nous espérons la plus longue possible), de son oeuvre et de son parcours. Je tiens dès à présent à remercier Monsieur l'Ambassadeur du Gabon en Chine, qui a mis toute son énergie et son savoir faire à contribution pour organiser cet évènement et la Direction du Centre Culturel Français qui nous a si gentillement prété ses installations. Monsieur l'Ambassadeur du Gabon a bien voulu livrer clé en main cet évènement et le confier à l'Association des Francophones de Pékin qui lui en sait gré et qui en fait donc son évènement de rentrée avant son grand gala de décembre. Elle s'appelera Bessora, "celle qui tranche avec un grand couteau" aurait dit un de ses aieuls en se penchant sur votre berceau avant d'ajouter "elle sera celle qui partage avec un grand coeur". "Une peau de vache au coeur tendre" en quelque sorte, c'est vous qui le dîtes. Après le berceau de brillantes études à HEC vous ont mené à vivre la trépidante vie des Golden Girls puis, tout naturellement à l'aide humanitaire en Afrique du Sud avant de vous lancer à Paris dans des études d'anthropologie. Après ce parcours ô combien trépidante qui vous a écartée, peu s'en faut, de la routine, vous êtes rentrée en écriture, pourrait-on dire, avec une prolixité déconcertante : 53 cm en 1999, les taches d'encre en 2000, deux bébés et l'addition en 2002, courant d'air en 2003, petroleum en 2004, le cru et le cuit en 2006, bionic woman en 2006, les compagnies low cost en 2007, cueillez-moi jolis messieurs en 2007, et si dieu me demande, dîtes-lui que je dors en 2008. Dix romans en 10 ans, vous ne chômez pas ! Sans plus attendre, je vais vous laissez la parole pour que vous nous éclaireriez sur votre cheminement quelque peu spécial et sur votre production si pétillante. Nos invités sont toute ouïe. Bessora, c'est à vous."
La soirée avait été préparée et montée par l'équipe du bureau de l'Association autour de Jacqueline Nizet, Secrétaire Générale. L'amphithéatre du CCF était plein. Un cocktail a suivi.
Je répondais ce vendredi aux questions de Jean-Michel Dhuez dans l'émission "coup de fil de l'étranger" sur les soucis de la communauté française en ce qui concerne la sécurité alimentaire à la suite de la découverte de mélanine dans des oeufs. Occasion également d'évoquer l'utilisation des logiciels piratés et des nouvelles mesures prises par Microsoft pour contrer cette contrefaçon. Ecouter l'interview
Lorsque un mariage est célébré en France, entre un
Français et un étranger, c’est la loi française qui s’applique. Lorsqu’il est célébré à
l’étranger, les lois concernant l’état et la capacité (age etc.) sont les lois
françaises pour le Français. Si ces lois ne sont pas concordantes avec le
conjoint étranger, il convient de faire établir un certificat de coutume auprès
d’un juriste local. Le mariage devant une autorité consulaire et diplomatique
n’est possible qu’entre deux Français sauf en certains pays où cette forme est
possible pour un couple mixte, c’est le cas en Chine et au Japon. Le mariage peut
être aussi célébré selon la forme locale à condition de respecter la
publication des bans, l’audition auprès des autorités françaises et, depuis le
1 mars 2007, de procéder à sa transcription devenue obligatoire pour être
opposable aux tiers.
CMU pour les Français de
l’Etranger :
Lorsqu’un Français de l’Etranger est atteint d’une
maladie lourde nécessitant un traitement en France, une demande de prise en
charge au titre de la Couverture Médicale Universelle (CMU) est possible
lorsqu’on ne bénéficie pas de couverture autre en France. Il convient de
contacter la caisse de Sécurité Sociale dont relève le domicile de la famille
en France et de faire une déclaration sur l’honneur que le patient résidera en
France plus de 3 mois.
Je
répondais à Jean-Michel Dhuez dans l’émission « coup de fil de l’étranger ».Jean-Michel
voulait savoir comment la crise financière était vécue en Chine par les chinois
mais aussi par la communauté française. L’occasion de lui faire savoir que nos
compatriotes suivaient le dossier avec une certaine inquiétude ne serait-ce que pour leurs économies laissées en France.
"Institution novatrice et référence pour un nombre
croissant de pays étrangers, l'Assemblée des Français de l'étranger, qui
célèbre cette année ses 60 ans d'existence, est la voix politique et le
défenseur de près de deux millions et demi de Français éparpillés aux quatre
coins du globe. Mais qui connaît vraiment cette assemblée, forte de 180 membres
dont le ministre des affaires étrangères, son président, 12 sénateurs et 155
élus au suffrage universel ? A l'heure de la mondialisation et au lendemain de
la décision d'instituer des députés des français de l'étranger, la sénatrice
Joëlle Garriaud-Maylam en fait découvrir l'organisation, le fonctionnement et
les enjeux dans le tout premier livre jamais publié sur cette assemblée. Ce
livre, préfacé à la fois par le Président Nicolas Sarkozy et par le ministre
des affaires étrangères Bernard Kouchner, est publié dans la collection
"l'information citoyenne" des éditions l'Archipel".
Jean-Michel
Dhuez dans la rubrique « Coup de fil de l’étranger » m’interrogeait
sur la fin des jeux olympiques, le scandale du lait frelaté et sur les
problèmes de visas pour les compatriotes.
L’occasion
pour moi de parler des difficultés de ceux qui ont du rentrer en France faute
de pouvoir prolonger leur visa.
Je me permets de régir à votre article non sur le
fond (vous trouverez en moi comme en de nombreux élus à l’Assemblée des
Français de l’Etranger, un fervent défenseur de cette mesure d’équité) mais sur
les chiffres qui y sont fournis.
On peut en effet lire : « Assurer la
gratuité des frais de scolarité à l'étranger coûtera à l'Etat 713 millions
d'euros par an, d'ici à dix ans, quand elle aura été appliquée jusqu'aux
classes de CP ». Vous me permettrez de trouver ce chiffre excessif pour ne
pas dire extravagant. La gratuité en classe de terminales aura coûté pour
l’année écoulée 6,7 millions d’euros c'est-à-dire bien moins que ce qui avait
été budgété. Avec l’arrivée de la gratuité pour les classes de première pour l’année
qui s’ouvre, il est prévu une dépense de 14,5 millions d’euros.
L’Etat verse 320 millions d’euros à l’Agence pour
l’Enseignement Français à l’Etranger ce qui représente 40 % du budget global du
dispositif le reste étant essentiellement fourni par les parents, à hauteur de
480 millions d’euros pour un total donc de 800 millions d’euros. La prise en
charge ne concernant que les élèves français représentant un tiers des
effectifs, il est facile de voir que celle-ci coûterait un tiers de 480 soit
160 millions au maximum. Or ne sont concernés que les élèves non boursiers et
dont les écolages ne sont pas pris en charge par les entreprises et scolarisés
après la maternelle (niveau qui compte une proportion importante de nos
élèves). Le coût de la prise en charge devrait à terme avoisiner 100 millions
d’euros soit une augmentation de 30 % de la contribution de l’Etat. Nous sommes
bien loin du chiffre avancé dans l’article.
Vous poursuivez en citant le Ministre des affaires
étrangères ayant expliqué avoir "beaucoup de mal à convaincre"
M. Sarkozy des "inconvénients" de la gratuité, notamment de la
différence de traitement entre les Français en bénéficiant et les "locaux",
et la quasi-disparition du système des bourses.
Les « locaux », c'est-à-dire les élèves
étrangers, représentent deux tiers des élèves de l’AEFE et la contribution de
l’Etat précédemment citée de 320 millions finance donc également la
scolarisation de ces 100 000 élèves étrangers à hauteur de 2000 euros par élève. C’est comme si chaque
élève étranger scolarisé dans notre système recevait une bourse de 2000 euros.
Ces élèves sont pourtant souvent les enfants des élites argentées de leur pays.
Quant à la disparition des bourses sociales, elles
représentaient cette année une cinquantaine de millions d’euros en constante
progression d’année en année. Elles n’ont en rien disparu !
A Pékin, où je réside 50 % des parents d’élèves ne
bénéficiaient ni de bourses ni de prise en charge de la part de leur entreprise
pour la scolarisation de leur enfant au Lycée Français. Il leur en coûtait 9000
euros. Peu se sont plaint de la mise en place de la gratuité en classe de
terminale cette année !
A Wuhan, les frais avoisinent les 20 000
euros !
Les Cassandre qui s’amusent
à décrire le péril comptable de cette mesure sont surtout animés de
considérations partisanes.