Français d'Asie Océanie.

Ma permanence consulaire à Shanghai le 8 avril 2011.

La circonscription couvrant un territoire vaste de 3000 kms sur 3000 kms, et pourvu de 11 postes consulaires, je suis amené à me déplacer pour aller à la rencontre des compatriotes. Je tenais ce vendredi une permanence au Consulat Général de Shanghai de 9 heures à midi. Occasion pour moi de rencontrer une bonne quinzaine de concitoyens venus me faire part de leur souci : rémunération, assurance sociale, école franco-chinoise etc... Ecouter, comprendre, informer, noter et traiter, travail prenant mais ô combien enrichissant. Permettant aussi de se rendre compte de la diversité des Français de l'Etranger.

L'école française de Canton : un établissement en pleine expansion.

L’Ecole Française de Canton (EFC) est reconnue par le Ministère de l’Education Nationale depuis 1999, et à ce titre, la maternelle et l’école primaire sont homologuées par l’AEFE. Par ailleurs l’EFC, accueillant près de 80 élèves répartis entre la maternelle, le primaire et le collège s’est installée en septembre 2010 sur un site de 1300 m2 dont 400 m2 en extérieur, offrant les meilleures conditions d’enseignement et d’épanouissement pour ses élèves, comme ont pu le constater M. CHAMUZEAU, Conseiller de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France à Pékin lors de sa visite en septembre 2010, puis MM. NGUYEN et WOLF, respectivement Coordinateur de l’AEFE en Asie et Inspecteur de l’Education Nationale en résidence à Pékin, lors de leur venue en octobre 2010. Les effectifs seront en forte progression à la rentrée 2011.

François Nakkachdji, Président de l’Association des Parents d’Elèves de l’Ecole Française de Canton

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Ma lettre de doléances à Madame l'Ambassadeure de France en Chine.

Profitant de la venue du Président de la République en Chine et de l'inauguration de l'Ambassade de France à Pékin, j'ai adressé à Madame Sylvie Bermann, Ambassadeure de France en République Populaire de Chine, un courrier résumant les préoccupations des 25 000 Français résidant en Chine et Hong Kong. Diffusée également à la communauté par internet, cette lettre a reçu l'aquiescement de la plupart des compatriotes.

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Reprise des cours au Lycée Français de Tokyo.

Communiqué aux élus AFE de la part de l'AEFE : Messieurs les Conseillers, 

Comme vous le savez, le lycée franco-japonais de Tokyo a rouvert ses portes hier. Il me paraît utile de vous communiquer les éléments ci-dessous, préparés par M. Benoît Guidée, Conseiller culturel de l’Ambassade de France à Tokyo.  

1) La réouverture du lycée répond à l'impératif de scolarisation des nombreux enfants restés ou rentrés à Tokyo. Il s'agit d'assurer la continuité du service public, notamment vis-à-vis de familles dont la vie et le travail sont à Tokyo et qui n'ont pas les moyens d'envoyer leurs enfants à l'étranger. Ne pas rouvrir aurait tout particulièrement pénalisé les familles les plus modestes de notre communauté. Notre souci a été de répondre à l'ensemble des situations en :

1) favorisant l'accueil des élèves rentrés en France dans les établissements métropolitains,

2) mobilisant la solidarité des établissements de la zone Asie pour ceux qui restent dans la région tout en ne souhaitant pas revenir dans l'immédiat,

3) assurant la continuité du service public pour ceux qui demeurent à Tokyo. La réouverture du Lycée n'est donc en aucun cas une incitation au retour. Elle ne remet pas en cause les conseils généraux de prudence à l'attention des Français.  La rentrée s'est bien déroulée hier. Plus de 90% des personnels étaient présents, seuls 5 agents sur 131 ayant refusé de rejoindre leur poste en faisant valoir leur droit de retrait. Le nombre d'élèves présents a été inférieur à celui estimé sur la base du sondage réalisé la semaine dernière auprès des familles : 356 élèves soit 35 % de l'effectif d'avant la crise ont participé à la rentrée, soit 185 pour le premier degré et 171 pour le second degré. Il est cependant probable qu'un certain nombre d'élèves rejoindront le lycée progressivement dans les jours et les semaines à venir, le retour des vacances de la "Golden Week" (début mai) constituant une échéance signalée régulièrement par les parents. 

Intervention de Monsieur Pierre Lellouche, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, chargé du Commerce Extérieur à la session de mars de l'AFE.

Monsieur le Président,

    Reprenez place s’il vous plaît. Nous avons le plaisir d’accueillir Monsieur Pierre LELLOUCHE, Secrétaire d’État au près de la Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie. Il est chargé du Commerce extérieur. Monsieur le Ministre, vous avez la parole.Monsieur Pierre LELLOUCHE, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce extérieurJe suis très heureux d’être là, de retrouver cette salle. Depuis que l’on m’a déménagé à Bercy, je n’ai plus eu d’occasion d’y revenir. La dernière fois que j’étais ici, c’était avec mon excellent camarade de jeu Bernard KOUCHNER, avec les ambassadeurs. Là, je parle aux représentants des Français de l’étranger, tous bords confondus, j’en suis vraiment heureux. Je salue les Sénateurs, qui sont là, qui représentent, sont élus par vous, le Président de la Chambre internationale et de la Chambre de Paris Île-de-France, toutes les personnalités que je devine, un certain nombre d’entre vous que je connais déjà, de droite, de gauche, du centre, qui tous autant que vous êtes, représentez la France à l’étranger.

    Je crois qu’en guise d’introduction, – ce n’est pas de la blague ou de la flagornerie   je voudrais vous dire merci, parce que nous avons 2,2 millions de Français qui vivent hors de nos frontières. Certains près de chez nous (Monsieur GIRAULT n’est pas loin), d’autres beaucoup plus loin, voire très loin. Vous représentez des personnes qui se battent pour des entreprises françaises, le plus souvent, qui avez passé votre carrière, avez eu des enfants là-bas. C’est parfois difficile pour les uns ou les autres, il y a des problèmes d’isolement, de famille, d’amis, mais dans tous les cas, vous représentez la France au même titre que nos ambassadeurs, notre langue, notre culture, notre savoir-faire, ce que nous faisons de mieux. Parce que nos entreprises qui exportent, en général, sont celles qui innovent, qui ont quelque chose à vendre, de compétitif et donc voilà, merci beaucoup.