J'avais écrit à S.E.M Philippe FAURE, Ambassadeur de France au Japon, au sujet du redimensionnement du Consulat Général de France au Japon de l'Ouest (cf note précédente). Celui-ci apporte des précisions au projet : "Aujourd’hui, notre réseau diplomatique et consulaire évolue : dans tous les pays nous cherchons à remplir nos missions de manière plus efficace, afin de mieux promouvoir, à un moindre coût pour le contribuable, les intérêts et l’influence de la France à l’étranger. Cette situation nous a conduits au Japon à réexaminer l’ensemble de notre dispositif : Ambassade, Consulat général, établissements culturels.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la reconfiguration de notre Consulat général à Osaka et Kobe. Je me suis fixé, depuis le départ, trois objectifs : mieux utiliser les moyens dont nous disposons ; garantir à nos compatriotes du Japon de l’Ouest un niveau de service au moins équivalent à celui qu’ils connaissent aujourd’hui ; donner une plus grande visibilité à l’activité de notre Consulat général. Je souhaiterais ici vous présenter les grandes lignes de cette réforme. L’idée est d’installer notre Consulat général à l’Institut franco-japonais du Kansai, à Kyoto (15 mn de Shinkansen depuis Osaka). Outre une évidente économie de loyer, ce transfert permettra au Consul général de disposer d’un lieu privilégié, pour recevoir la communauté française et la mettre en contact avec les Japonais. Les personnalités de passage - dont j’ai observé qu’elles étaient très nombreuses à Kyoto – devraient également en bénéficier. Notre Consul général pourra ainsi mieux exercer les principales missions qui lui sont confiées aujourd’hui : être l’interlocuteur de la communauté française, appuyer nos intérêts économiques, accroître le rayonnement et l’influence de la France dans toute la circonscription.
Venons en maintenant au sujet qui
préoccupe le plus nos compatriotes, celui des services consulaires.
J’ai été particulièrement attentif sur ce point et je souhaite donc
l’évoquer dans le détail : Les actes consulaires pour lesquels la
présentation du demandeur n’est pas requise (vérification de traduction
ou transcription d’actes d’Etat civil par exemple) seront traités à
Tokyo. Un agent sera transféré d’Osaka vers la section consulaire de
l’Ambassade à cette fin, et il sera entièrement dédié au suivi de
l’administration des Français de la circonscription du Japon de l’Ouest.
Pour
les actes qui nécessitent la comparution du demandeur (cartes
d’identité, passeports, certificats de vie par exemple), une permanence
consulaire sera assurée avec une périodicité mensuelle à Osaka et à
Kyoto par la section consulaire de l’Ambassade.
Le Consul général
continuera à réunir et à animer à Kyoto les commissions essentielles
pour la vie de la communauté française : commission des bourses
scolaires, CCPAS, commission administrative électorale, comité de
sécurité. Nos compatriotes pourront continuer à voter à Osaka lors des
élections dans leur circonscription.
Enfin, notre consul général
demeure naturellement l’interlocuteur privilégié de la communauté
française du Japon de l’Ouest. Cela est d’autant plus vrai pour les
situations d’urgence. Il conservera parmi ses priorités la préparation
de la communauté française aux situations de crise.
J’ai la conviction que cette
réforme, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2010, rendra notre
dispositif plus efficace, y compris pour le service aux Français, et
qu’elle nous permettra de maintenir dans tout le Japon de l’Ouest –
jusqu’à Okinawa - une présence forte et active. Je l’ai déjà présentée
à vos deux conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger
résidant au Japon et je me rendrai moi-même dans les prochaines
semaines à Osaka et à Kyoto pour l’expliquer plus en détail à la
communauté française. D’ici là, notre consul général, M. Alain Nahoum,
est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions."
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