"A la suite d’informations inexactes parues
ces derniers jours dans la presse relatives au chantier de la future ambassade
de France à Pékin, le ministère des Affaires étrangères et européennes souhaite
apporter les précisions suivantes.La construction d’une nouvelle ambassade de
France à Pékin est et demeure une priorité du gouvernement français.En vertu de
l’accord bilatéral du 14 mai 1997, une somme de 14,5 millions de dollars a été
payée au gouvernement de la République populaire de Chine entre 1997 et 1999
pour l’acquisition, pour une durée de 70 ans, d’un terrain de 20 000 m2 dans le
nouveau quartier diplomatique de Liangmaqiao. Contrairement aux affirmations de
presse, aucune somme complémentaire n’a dû être versée pour conserver ce
terrain, des travaux préparatoires ayant été engagés dans les délais requis.Le
concours d’architecture a été lancé en 2004 et le marché de maîtrise d’oeuvre a
été notifié le 2 mai 2005.L’administration chinoise a approuvé le 10 juillet
2007 le projet architectural de la nouvelle ambassade et autorisé sa
construction, confirmant à cette occasion notre droit d’utilisation du terrain
acquis en 1997, sans limite de temps. Le bâtiment abritera l’ensemble des
services diplomatiques et consulaires français à Pékin (surface utile de 7 250
m2), ainsi que des espaces de réception et la résidence de l’ambassadeur
(surface utile de 1 520 m2). Contrairement à ce qu’avance un article paru le 8
août, ce sont les autorités chinoises qui ont finalement refusé notre projet
d’implanter le lycée français sur ce terrain, qu’elles ont souhaité à vocation
strictement diplomatique.Après mise au point et validation des différentes
phases d’études du projet, l’appel d’offres auprès des entreprises de travaux
est actuellement en cours. La remise des offres est fixée au 1er septembre
2008. En fonction des offres reçues et de leur conformité au budget affecté à
cette opération, les travaux commenceront dès la fin de cette année et la
livraison du bâtiment interviendra courant 2010.Le ministère des Affaires
étrangères et européennes regrette de ne pas avoir été interrogé sur cette
question préalablement à la publication des articles, ce qui a conduit à la
diffusion d’informations erronées."
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