En inaugurant le Salon de l'Agriculture, le 23
février 2008, le Président de la République a souhaité que la France soit le
premier pays à déposer une candidature auprès de l'UNESCO pour demander
l'inscription de son patrimoine gastronomique au patrimoine culturel immatériel
de l'humanité.
Cette annonce a suscité un réel enthousiasme chez
nombre de professionnels du secteur, qui ont vu dans cette initiative un signe
fort de reconnaissance de nos arts culinaires, non seulement comme un secteur
clé pour notre économie, mais aussi comme un élément essentiel de notre culture
et de notre identité. Elle a également fait naître, cependant, des
interrogations quant au sens et aux objectifs d'un tel projet.
La commission des affaires culturelles a confié à
Mme Catherine Dumas un rapport d'information destiné à apporter un éclairage
sur cette démarche et à bien en expliquer les enjeux.
Le présent rapport propose un compte-rendu de la
vingtaine d'auditions qu'elle a conduites dans ce cadre, et qui lui ont permis
d'entendre des cuisiniers et « grands chefs », des chroniqueurs gastronomiques
ou des représentants de la diversité des produits et des métiers...
Les propositions formulées s'articulent autour de
deux grands axes :
- comment donner à ce projet fédérateur les
meilleures chances de succès ?
- comment convertir cet élan mobilisateur en « sursaut », pour répondre aux défis de la transmission et de la mise en valeur de ces savoir-faire et traditions qui constituent un patrimoine vivant ?
Commentaires