Le Président de la République a tenu lors de sa visite d’Etat en Chine, à s’exprimer lors du gala annuel de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui se tenait au Kerry Center le dimanche 25 novembre et remettre le prix pour la meilleure PME à son lauréat. Un discours vigoureux d’un Président déterminé.
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis d’être avec vous ce soir, à la fin de cette première journée en Chine, et de retrouver avec vous le visage de la France qui entreprend, de la France qui innove, de la France qui réussit, en Chine et dans le monde.
Je veux remercier la Chambre de Commerce et d’Industrie franco-chinoise, et sa Présidente, Madame de Kermadec-Bentzmann, pour ce dîner de gala qui nous permet de nous retrouver, avec nos amis chinois, pour célébrer notre partenariat économique.
Je viens de m’entretenir avec le Président HU Jintao, et je lui ai dit à quel point la France tenait au lien privilégié qu’elle entretient avec la Chine. Un lien fort, entre deux pays à l’histoire si ancienne ; un lien politique étroit, une relation économique dynamique, grâce aux efforts que vous tous, vous déployez chaque jour.
Je suis venu dire aux dirigeants et au peuple chinois que la France est plus que jamais engagée aux côtés de la Chine, que nous avons confiance dans son avenir, dans son développement, dans son progrès politique, économique, scientifique, dans son insertion harmonieuse dans ce monde du XXIe siècle qu'elle contribue à façonner. Le développement de la Chine, c’est une chance d’abord pour elle, et qui pourrait demander à un pays d’un milliard 300 millions d’habitants de ne pas se développer. C’est une chance pour le monde. Je suis venu à Pékin déterminé à renforcer notre coopération et notre partenariat et dire à la Chine que nous avons besoin d’elle pour régler des crises telles que celles de l'Iran, du Darfour, de la Corée du Nord, que nous avons besoin de la Chine pour trouver des solutions aux problèmes globaux auxquels le monde est confronté.
1. La Chine, grande puissance économique.
La Chine est engagée dans la plus grande aventure de modernisation de l'histoire de l'humanité. On n’a jamais vu cela, ni par sa rapidité, ni par son ampleur. Ceux qui ont connu la Chine il y a vingt ans ne la reconnaissent pas. Il est particulièrement impressionnant de voir à quel point le peuple chinois, qui plonge ses racines dans une histoire aussi ancienne, est capable de porter cette histoire et de porter l'avenir.
La Chine joue désormais un rôle essentiel, essentiel sur la scène économique mondiale. Elle est devenue en vingt ans une puissance commerciale, une puissance industrielle, une puissance financière, une puissance monétaire. La Chine, à elle seule, modifie par sa seule existence les équilibres du monde. Accéder à ce nouveau statut d'acteur mondial majeur, implique, c’est ce que j’ai dit à nos amis chinois, des droits et également des responsabilités, et donc des devoirs.
Je crois que la Chine l’a bien compris : la croissance chinoise ne doit pas et ne peut pas se faire au prix d’une dégradation de l’environnement mondial, de l’épuisement des ressources naturelles, d’un réchauffement accéléré de la planète. Sinon, à quoi bon se développer ? La question du développement durable n’est pas un gadget, ce n’est pas une étiquette écologique que l’on colle à certains projets. La question du développement durable est au cœur d’une révolution des mentalités. En France, autour de Jean-Louis BORLOO et de Nathalie KOSCUSKO-MORIZET, nous avons créé un grand ministère du Développement durable. Nous avons lancé cette grande consultation démocratique qu’on a appelée le "Grenelle de l’Environnement", que Jean-Louis a conduit avec beaucoup d’intelligence. Et dans le même temps, j’observe que le XVIIe congrès du Parti communiste chinois a mis en avant le thème du développement durable. Je souhaite convaincre la Chine d'accorder à la question de l’environnement et du changement climatique une priorité comparable à la nôtre. D’ailleurs, la France sera beaucoup plus crédible pour être entendue qu’elle donne l’exemple, non pas le contre-exemple. Loin d'être une contrainte, le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique, sont des opportunités de croissance et de modernisation.
Nous devons avec la Chine relever le défi des matières premières. La Chine, à elle seule, représente aujourd'hui la moitié des importations mondiales de minerai de fer. Mais si elle suit le même mode de croissance que la Corée du Sud il y a quelques années, en 2020, ces importations seraient multipliées par quatre. Quant aux importations de pétrole, elles seraient multipliées par vingt à la même date. Ce que cela veut dire, c'est que la Chine ne pourra pas se développer de la même façon que la Corée du Sud, ou que la France ou la Grande-Bretagne en leur temps. Cela ne veut pas dire que la Chine se développera moins, cela ne veut pas dire que la Chine consommera moins, cela ne veut pas dire que les Chinois vivront moins bien, cela veut dire qu’il faut aider les Chinois à inventer dès le départ, dès la première étape, un modèle de croissance durable.
Nous sommes tous face à cet extraordinaire défi. J’ai bien conscience que c’est un défi qui peut nous opposer comme c’est un défi qui peut nous unir. Je veux dire que la France souhaite que ce défi nous unisse à la Chine.
Nous aurons le même problème de ressources et les solutions, il va bien falloir les trouver ensemble. J’ai voulu venir en Chine avec des entreprises spécialisées dans les technologies d’économie d’énergie, dans le recyclage, dans les énergies et les matériaux renouvelables. Ce sont beaucoup de PME, parce qu’il est dans l’intérêt de la Chine et de la France qu’elles puissent exercer leur savoir-faire en Chine, y fonder des filiales, y exporter leurs produits car leur action fondera le socle même d’une croissance durable dans nos deux pays.
J’ai abordé avec le Président HU Jintao la question monétaire. Comme je l’ai dit au Président des Etats-Unis, comme je le dirai demain au Premier ministre Wen Jiabao : selon moi, un grand pays doit avoir une monnaie forte. Je souhaite convaincre que l’harmonie mondiale à laquelle la Chine est particulièrement attachée doit se traduire par un équilibre juste entre les grandes monnaies, qu’il s’agisse du dollar, de l’euro, du yen ou du yuan. La Chine a donc un rôle important à jouer, en concertation avec les autres acteurs, pour ne pas laisser s’accumuler les déséquilibres jusqu’au point où nous nous ne saurons plus comment nous en sortir. Entre amis, entre partenaires, on a le devoir de se parler et le devoir de se comprendre. Et je suis très heureux que les Européens puissent en discuter ouvertement avec la Chine pas plus tard que mardi prochain avec M. JUNCKER, Président de l’Eurogroupe, le Commissaire européen ALMUNIA et M. TRICHET. Je me suis entretenu avec tous pour harmoniser nos discours. Je veux d’ailleurs que l’on comprenne que c’est le rôle d’un homme d’Etat que de parler des équilibres monétaires. Le marché, c’est capital, mais il est important aussi que nous prenions en charge les déséquilibres monétaires.
Une grande puissance économique telle que la Chine, qui sera bientôt la première puissance commerciale, a tout intérêt au respect des règles du jeu du commerce mondial. Je souhaite convaincre la Chine de poursuivre et de concrétiser les efforts qu’elle a engagés en termes de protection de la propriété intellectuelle, de sécurité des produits, de gouvernance économique, à l’heure où la Chine se dote de Fonds d’investissement public à vocation internationale, en termes d’ouverture réelle au commerce mondial et aux investissements étrangers. Ceci est au cœur, d’un mot qui me tient particulièrement à cœur, qui est le mot réciprocité. Je souhaite des relations mutuellement bénéfiques. Ces efforts, je suis persuadé que la Chine est prête à les faire. La Chine ne manque pas de motivation. La Chine est prête à accepter ces responsabilités. La Chine ne manque pas de courage. Toutes ces questions, j’en suis conscient, pourraient devenir des sujets de polémiques et d'inquiétudes. Mais je souhaite avec Christine LAGARDE, qu’ils deviennent des sujets de coopération et de dialogue, avec le souci d'avancer ensemble. C’était au cœur de nos entretiens avec le Président chinois. Je souhaite également que l'Union européenne s'engage sur ces questions. Le sommet Union européenne/Chine mercredi prochain sera, de ce point de vue, important. Je m'y attacherai pendant la présidence française en 2008.
2. Rôle des entreprises françaises implantées en Chine.
J'ai personnellement tenu à ce que mon voyage en Chine et le forum organisé par UbiFrance, Monsieur le Président, puissent se dérouler au même moment. Je souhaitais avoir ce contact direct avec vous tous, pour vous dire ma détermination à soutenir les entrepreneurs qui s'engagent en Chine.
On dit parfois qu’entre la France et la Chine, la relation économique bilatérale n’a pas la même intensité, la même ampleur, que notre relation politique. Je crois que ce n’est pas exact.
Comme souvent, les chiffres donnent lieu à des interprétations. Alors, c’est vrai, notre déficit commercial se creuse. Les réformes engagées en France visent précisément à donner à nos entreprises les moyens de se développer, d'être plus fortes et plus compétitives, en particulier les PME. Hervé NOVELLI, qui m'accompagne ici, y consacre toute son énergie.
Depuis six mois, Mesdames et Messieurs, nous avons fait des réformes profondes pour la compétitivité de notre économie. J’ai parfaitement conscience que nous n’en sommes qu’au début. Cela va donc continuer. Nous avons allégé la fiscalité du travail pour encourager le travail. Nous avons réformé l’université pour lui permettre de mener librement sa stratégie et de nouer des partenariats avec les entreprises. Nous avons porté à 30% le crédit impôt recherche : il n’y a pas une économie qui fait davantage, je le dis aux entrepreneurs français et chinois, l’État en France vous rembourse désormais 30% de vos dépenses de recherche – développement. C’est désormais l’un des régimes les plus attractifs au monde. Et nous allons continuer. Nous allons réformer le droit du travail dont la rigidité est un frein à l’embauche et à l’investissement. Nous allons investir 5 milliards d’euros en 5 ans dans nos universités et augmenter de 25% notre effort de recherche.
La France est en marche. Je n’oserai pas dire que la France s’est éveillée, mais je peux vous assurer, en tout cas, qu’elle est bien réveillée, la France. Parfois, il faut trouver le bon équilibre. En tout cas, la France prête à accueillir les investisseurs chinois, dès lors bien sûr que les règles de l’investissement étranger seront les mêmes dans chacun de nos deux pays. J’ai eu l’occasion de parler de certains dossiers avec le Président chinois.
Je crois que rien ne serait plus erroné que de se refermer sur nous-mêmes. Il y a huit siècles la plus grande puissance économique du monde était ici. Elle avait la maîtrise des technologies les plus avancées, une administration parfaitement organisée, une formation de ses élites de très haut niveau. La Chine avait un appétit d’ouverture vers le monde, elle lançait sur les mers les grandes expéditions navales jusqu’au Moyen-Orient et en Afrique. Et la Chine ne s’est fait dépasser que lorsqu’elle a mis fin à cette ouverture au monde, et qu’elle s’est en conséquence coupée de toute influence étrangère. Si la France et l’Europe font aujourd’hui le choix de la fermeture et du repli, le même sort les attendrait.
Je veux que la France tire pleinement parti de la formidable croissance chinoise. Nous devons jouer à plein la complémentarité de nos économies. La complémentarité, cela ne veut pas dire les services en France et l’industrie en Chine. Je le dis comme je l’ai dit au Creusot ou à Charleville-Mézières, je crois en l’avenir industriel de la France, l’industrie nucléaire, l’industrie aéronautique, si bien représentées dans les contrats qui seront signés demain, sont d’excellents exemples que l’industrie c’est aussi possible chez nous.
Mais nous devons aussi savoir développer en France toute la valeur ajoutée qui prépare et qui complète la fabrication d’un produit en Chine. Je pose la question ; pourquoi les ports français n’ont-ils pas su profiter de l’incroyable développement du trafic qui part de Shanghai ou Hong-Kong ? Il y a quand même un problème. Il va falloir s’en occuper. Eh bien, nous allons nous en occuper.
Je suis aussi heureux d’intervenir devant vous parce vous démontrez que les marchés émergents ne sont pas qu’une affaire de grands groupes et de contrats à plusieurs milliards. On en a besoin quand même, jusqu’à demain, il faut être prudent, mais enfin vous démontrez qu’au XXIe siècle l’esprit d’entreprise ne s’arrête pas à une frontière ni à un continent.
J’ai voulu venir en Chine avec des PME, pour montrer que l’appui de l’État s’adresse à toutes les entreprises et qu’il faut redresser notre commerce extérieur, et que le redressement de notre commerce extérieur passe par les PME, par des PME profitables, solides pour affronter un marché comme celui-ci, immense, et culturellement si différent et parfois complexe.
Je veux que le goût du risque, le goût de la réussite amène ici des milliers d’entreprises françaises. Et la réussite ce n’est pas un défaut, c’est une qualité. Je sais que vous partagez ce goût et que vous comprenez cette ambition.
La présence française en Chine a progressé ces dernières années. Le chiffre d’affaires que vous réalisez sur place, ici en Chine avec près de 1 800 implantations françaises, a représenté, en 2006, 20 milliards d’euros, soit deux fois et demie la valeur de nos exportations directes. C’est considérable. Chaque fois qu’une Citroën C-Triomphe, un modèle purement chinois, sort d’une usine chinoise, chaque fois qu’un consommateur chinois fait ses courses chez Auchan, chaque fois qu’un hélicoptère franco-chinois est vendu, que les joint-ventures que vous avez créées ici remportent des contrats, c’est de la prospérité supplémentaire pour nos entreprises en France, ce sont aussi des emplois d’ouvriers, d’ingénieurs, de techniciens, de commerciaux, qui sont créés en France. Dans ce grand pays, nous la France, avec nos grands groupes, nos PME, nos entrepreneurs, nous avons réussi à trouver notre place.
En 2010, se tiendra l’exposition universelle de Shanghai. Nous devons ensemble affirmer la présence de la France en Chine. Je compte sur nos entreprises, en particulier les plus grandes, pour contribuer au succès du pavillon français. C’est une façon élégante de faire appel à votre générosité, dont on pourra dire qu’elle sera grande et pas forcément spontanée, parce que j’ai légèrement insisté.
Pour accompagner cette présence française, vous avez besoin des meilleures conditions d’accueil, pour vous et pour vos familles. J’aimerais souligner devant vous l’inventivité, l’esprit d’entreprise dont la communauté d’affaires française, et en particulier les conseillers du Commerce extérieur, font preuve pour trouver une solution pour la construction du nouveau lycée français de Pékin, grâce à un partenariat public-privé. Je le dis comme je le pense. C’est pour moi une priorité, cela ne sert à rien d’encourager les entrepreneurs à investir dans de grands pays comme la Chine et ne pas avoir une école pour éduquer et former leurs enfants. Cela serait parfaitement contradictoire. Il faut que nous fassions ce nouveau lycée.
J’aimerais également vous remercier pour votre solidarité vis-à-vis des jeunes entrepreneurs français et des PME qui ont besoin de votre aide et de votre expertise pour prendre pied sur ce grand marché. Il y a dans la salle des représentants de quelque 150 PME françaises qui m’accompagnent dans mon voyage. Dans certains cas, ce sont leurs premiers pas sur le marché chinois. Vous allez rencontrer lundi et mardi des centaines d’entreprises chinoises qui veulent développer des partenariats commerciaux avec la France lors d’un grand forum franco-chinois. Ces partenariats, je n’ignore nullement ne seront pas forcément faciles à faire aboutir. Ils vous réserveront peut-être des surprises, j’espère qu’elles seront bonnes, il peut y en avoir de moins bonnes. Mais si vous voulez faire des affaires en Chine, vous implanter ici, vous pourrez compter, au-delà de l’appui évident de l’Ambassade, sur l’aide des autres entrepreneurs installés ici, sur les conseillers du Commerce extérieur, et bien sûr, Madame la Présidente, sur la Chambre de Commerce franco-chinoise.
Je souhaite enfin m'adresser à nos amis chinois qui sont avec nous ce soir. Mon message est simple : ayez confiance en la France, ayez confiance en ses entrepreneurs. Vous trouverez avec eux des partenaires compétents, dynamiques, respectueux de vos usages, engagés dans la durée. Vous ne le regretterez pas de nous faire confiance. Je voudrais également vous dire que la Chine nous a aidés, sur derniers temps à régler des crises. Je pense à la Corée du Nord. Je pense au Darfour qui n’est pas réglé, mais où la Chine a joué un rôle considérable. Je pense à la Birmanie où j’ai demandé au Président chinois de s’engager vigoureusement pour que nous trouvions une solution. Je pense à l’Iran où nous avons besoin de la voix de la Chine. La France n’a pas peur du développement de la Chine. La France comprend qu’elle a un rôle majeur dans la stabilité du monde, mais la France veut que la Chine prenne toute sa part du règlement des grandes questions du monde : le yuan, les règles équitables, la réciprocité, ce sont des sujets dont nous parlons entre amis et le rôle du Président de la République d’un pays comme le nôtre c’est de soutenir et d’aider les entrepreneurs. Pas simplement pour venir une fois assister à la signature, mais pour vous aider sur le long terme. Je dis à tous ceux qui veulent tenter l’aventure du marché chinois, que nous sommes engagés derrière eux sur le long terme. Engagés, cela veut dire vous faciliter la tâche et non pas vous la compliquer. Engagés, cela veut dire également que les risques que vous prenez, vous en aurez le juste retour. Et finalement, quand on fait tous ces efforts, c’est pour gagner des marchés et pour gagner de l’argent. Il n’y a pas à s’en excuser car nous, ce que nous souhaitons, c’est des entreprises qui gagnent des marchés et qui gagnent de l’argent. Parce que les entreprises qui ne gagnent pas de marchés et qui ne gagnent pas d’argent, cela a du mal à créer des emplois. Donc, maintenant, qu’il soit dit qu’en France, la réussite, c’est un objectif et cela ne fait pas peur.
Je voudrais que vous sachiez que ce que l’on a engagé avec le gouvernement et François FILLON ne s’arrêtera pas. Ce n’est que le début, je suis sûr que cela réjouit une majorité d’entre vous. Cela peut en inquiéter une petite minorité mais c’est comme cela. J’ai été élu pour changer les choses, je les changerai. Et le gouvernement doit porter un vaste mouvement de réformes de la France pour nous mettre en situation de gagner dans la compétition internationale pour arriver au plein emploi et pour sortir de cette malédiction française qui fait qu’il y a plus de chômeurs, moins de jeunes qui ont un travail, plus de quinquagénaires en préretraite. Ce n’est pas cela la vision que nous voulons de la France. La vision d’une France qui travaille et où chacun se sent respecté parce qu’il a la juste rémunération de son travail. Vous aurez noté que ce n’est pas de la politique, c’est juste des convictions. Et les convictions, lorsque l’on engage une action à la tête d’un pays comme le nôtre, cela compte.
Il y a parmi nous des représentants de PME. Peut-être serez-vous, d’ici quelques années, les lauréats d’un prix prestigieux, que je vais remettre pour l’année 2007, et qui distingue -aux yeux de la communauté d’affaires- la PME française la plus performante et la plus exemplaire de l’année en Chine.
Au fond, je suis là, si le Bon Dieu me prête vie, jusqu’en 2012, peut être que j’aurai l’occasion de remettre un autre de ces prix.
Je voudrais que Madame de Kermadec-Bentzmann me rejoigne pour la remise du prix PME et qu’elle appelle l’entreprise lauréate.
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