L’Ecole française de Taipei (EFT), créée en 1989, est devenue l’une des quatre sections de l’Ecole européenne de Taipei (Taipei European School – TES), avec la section britannique, la section allemande et la High School préparant à l’International Baccalaureate. La TES a été officiellement créée en janvier 2003 mais dès 1992 un dispositif de coopération entre les trois écoles européennes, implantées sur un même campus, avait été mis en place afin d’optimiser les coûts en créant une administration unique puis, à partir de 1999, plusieurs cours communs dits cours intégrés (anglais, chinois, disciplines artistiques, activités sportives).
L’école primaire (maternelle et élémentaire) est conventionnée avec l’AEFE alors que le collège est conventionné avec le CNED. Toutefois, dans le cadre de cette dernière convention, deux enseignants titulaires de l’Education Nationale (français, mathématiques) assurent un enseignement direct aux élèves. De même, les cours intégrés européens sont dispensés en direct. Seules l’histoire – géographie – éducation civique, les sciences de la vie et de la terre, les sciences physiques – technologie s’appuient sur le CNED pour les supports de cours, les devoirs surveillés et les corrections. Il n’y a pas de classes de lycée. L’EFT bénéficie d’un poste de directeur expatrié et de trois postes de résidents (pris en charge à 24 % par l’AEFE)Les effectifs de l’EFT sont stables et évoluent peu depuis cinq ans (entre 90 et 110 élèves). A la rentrée de septembre 2006, ils s’élèvent à 108 élèves se décomposant comme suit : 19 à l’école maternelle, 61 à l’école primaire et 28 au collège. La part des élèves français atteint 82 % dont près de la moitié (45 %) sont des binationaux.
Un nouveau campus est en cours de construction près du premier site et accueillera dès la rentrée de septembre 2007 toutes les classes primaires des trois sections. L’inauguration de ce nouveau campus est prévue le 17 octobre 2007 en présence de plusieurs Sénateurs des Français étabis hors de France. (note d'après le plan enseignement, remerciements à Anthony Chamuzeau).
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