Français d'Asie Océanie.

Dîner-débat avec Pierre Lellouche.

La section UMP de Pékin recevait Pierre Lellouche pour un dîner débat avec le Député et Conseiller de Paris. C'est une quarantaine de militants qui avaient fait le chemin au restaurant "La Marée" pour entendre et dialoguer avec l'homme politique bien connu, spécialiste des questions internationales. Relation franco-chinoise, situation du Pakistan et de l'Afghanistan, prolifération nucléaire autant de sujets d'actualité durant trois heures passées avec notre hôte.
Député, Avocat au barreau de Paris, Editorialiste, Spécialiste de géopolitique et de relations internationales, Pierre Lellouche est né en 1951 (en Tunisie).
Au lendemain de son service militaire dans l'Armée de terre, il rejoint Raymond Aron à la Maison des Sciences de l'Homme, au sein du Groupe d'études et de recherches sur les problèmes internationaux (GERPI).A partir de 1979 et jusqu'en 1988, il est l'un des fondateurs et des principaux animateurs du nouvel Institut Français des Relations Internationales (IFRI). Il y est notamment responsable de l'ensemble du secteur politico-stratégique et Rédacteur en Chef adjoint de la revue Politique Etrangère. Parallèlement, il collabore pendant cette période en tant qu'éditorialiste à diverses publications, dont le Point, Newsweek, l'International Herald Tribune et Sekai Nippo (Tokyo). Il enseigne également à l'ENA, à l'INSEAD et dans différentes écoles de guerre.Devenu en janvier 1989, Conseiller diplomatique de Jacques Chirac, Maire de Paris et Président du RPR, il poursuit également ses collaborations régulières dans la presse (éditorialiste au Point, au Figaro et à Newsweek), ainsi que ses activités d'enseignement et de consultant international.

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Réchauffement des relations franco-chinoises : interview de Jean-Pierre Raffarin sur France-Info

"Je crois que la page est tournée. Un texte commun a rendu possible la rencontre londonienne entre le président chinois Hu Jintao et Nicolas Sarkozy, qui s’est bien passée. (...) Le président chinois a parlé d’une nouvelle phase. C’est ce à quoi nous travaillons", affirme t-il, enthousiaste.

En décembre dernier, la rencontre entre Nicolas Sarkozy et dalaï-lama en Pologne avait provoqué la fureur de Pékin, qui avait annulé un sommet sino-européen.

"Le réchauffement se sent à tous les niveaux. Les autorités chinoises nous ont affirmé leur souci d’une nouvelle coopération. Des contrats sont en perspective et le ministre du commerce nous a annoncé la venue d’une mission commerciale en France ", se réjouit l’ancien Premier ministre.

"En février, une telle mission s’était rendue en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni pour passer plus de 13 milliards de dollars de commandes mais elle avait évité la France", se souvient t-il.

"Des accords opérationnels, il y en a tous les jours. Mais nous avons en développement des projets dans l’industrie nucléaire ", se félicite Jean-Pierre Raffarin.

"Symbole très fort" de ce réchauffement diplomatique, le vol inaugural du premier Airbus euro-chinois aura lieu le 23 juin prochain.

Ecouter l'interview

Rencontre de l'UMP Pékin avec Jean-Pierre RAFFARIN.

Le Premier Ministre effectuait une mission en Chine du 7 au 9 avril pour participer au forum commercial France-Chine. Il était l'invité de la section UMP Pékin le 9 avril au soir après avoir posé l'après-midi la première pierre de l'Ambassade de France à Pékin. 150 militants dont beaucoup de jeunes l'attendaient fébrilement dans les salons d'un grand hôtel de Pékin. C'est dans la musique de campagne de Nicolas Sarkozy qu'il a parcouru la salle en serrant de nombreuses mains avant de rejoindre  la tribune. Après avoir dit un petite introduction de remerciements, je lui ai passé la parole. Il a tenu un discours de plus de vingt minutes n'hésitant pas à donner des précisions sur le réchauffement des relations entre la France et la Chine. Après les applaudissements nourris, les jeunes militants ont rejoint la tribune et ont entonné la Marseillaise. Le Premier Ministre s'est alors entretenu avec chacun des militants en particulier.

Retrouver le blog de Jean-Pierre Raffarin.

Pose de la première pierre de la future ambassade de France.

En ce jeudi 9 avril 2009 à 16 h avait lieu la cérémonie de pose de la première pierre de l'Ambassade de France en République populaire de Chine. Cérémonie tenue en présence de Jean-Pierre Raffarin, ancien premier Ministre et de Li Jinzhang, vice-ministre des Affaires étrangères qui a répondu à M. Raffarin. La cérémonie était agrémentée des traditionnels tambours et danses de dragons avant la prise de la pelle par le manche. Présent à la cérémonie, j'y représentais les compatriotes français résidant à Pékin et futurs usagers des services de l'Ambassade réservés à eux. Attendue depuis au moins dix ans, l'Ambassade de France est prévue pour abriter tous les services  de l'Ambassade jusqu'à là éparpillés dans la ville et abriter trois cent agents. Le site placé dans le meilleur quartier de Pékin est non loin de l'Ambassade des Etats-Unis et d'Israël. La rentrée dans les nouveaux locaux devrait s'effectuer dans le dernier trimestre 2009.

Le médiateur de la République remet son rapport 2008.

Créée en 1973, l’Institution du Médiateur de la République est une autorité indépendante qui met gracieusement ses compétences au service des citoyens, personnes physiques ou morales pour améliorer leurs relations avec l’administration et les services publics. Elle traite les litiges au cas par cas, vérifie si l’organisme objet d’une plainte s’est ou non conformé à la mission de service public dont il a la charge, relève les dysfonctionnements et rétablit les droits du requérant. Lorsqu’une décision administrative, pourtant conforme à la règle de droit, vient heurter les droits de la personne, le Médiateur de la République dispose d’un pouvoir de recommandation en équité. Il peut également faire usage de son pouvoir d’injonction lorsque l’État ne se conforme pas à une décision prise par la justice en faveur des administrés. 

Le médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, a rendu public mercredi son rapport annuel sur l'état des relations entre les Français et leur administration.
Thème majeur du rapport 2009, «la qualité d'accueil des services publics». Jean-Paul Delevoye, en poste depuis 2004 remarque une «réelle distorsion entre les déclarations d'intention et la réalité» en matière d'accueil des administrés. Les principes d'«accessibilité», «rapidité», «courtoisie», «clarté des réponses», «esprit d'écoute, de rigueur et de transparence», sont pourtant inscrits depuis janvier 2005 dans la Charte Marianne pour un «meilleur accueil» dans les services publics.

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Session de mars de l'Assemblée des Français de l'Etranger : intervention d'Alain Marleix sur les députés des Français de l'Etranger.

Hervé FABRE-AUBRESPY, conseiller du Premier Ministre, puis Alain MARLEIX, le secrétaire d’Etat chargé de cette réforme, ont expliqué aux élus de l’AFE les principaux points de la réforme : le nombre de 11 députés, la représentation de nos compatriotes établis hors de France nécessite une série de réflexions sur les modifications nécessaires comme la propagande, le financement des campagnes, les modalités d’élection, etc…
La délimitation des 11 circonscriptions fait l’objet de concertation. Chacune d’elles regrouperont entre 92.256 et 138.384 Français y résidant. Des règles sont imposées par le Conseil constitutionnel pour cet exercice : respect des 52 circonscriptions de l’AFE, unité territoriale… Si certaines circonscriptions paraissent quasi évidentes : Suisse, Benelux, Espagne-Italie, ou encore les pays du Magreb ou toute l’Afrique sub-saharienne. En revanche, il est difficile d’équilibrer les circonscriptions d’Amérique du nord et du sud. Des propositions devraient être faites dans les 6 semaines.
La commission indépendante aura deux mois pour étudier le dossier et l’envoyer au Conseil d’Etat, puis les ordonnances passeront en Conseil des ministres et devront être ratifiées par le Parlement. Les élections sont prévues en 2012.

Le Conseil Constitutionnel censure quelques dispositions de la réforme constitutionnelle : les Français de l'Etranger auront 11 ou 12 députés.

Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi la règle de deux députés par département que voulait maintenir le gouvernement pour effectuer le nouveau redécoupage électoral.
Pour le Conseil constitutionnel, il s'agit de "limiter les exceptions à la règle fondamentale selon laquelle l'Assemblée nationale doit être élue sur des bases essentiellement démographiques".
Depuis le dernier découpage effectué par Charles Pasqua en 1987, la population de la France est passée de 55 à plus de 63 millions d'habitants, mais le nombre de députés demeure inchangé. Il devrait y avoir donc un député par tranche de 125.000 habitants, contre un pour 108.000 actuellement.
Par ailleurs, les Français de l'étranger, qui n'étaient jusqu'à présent représentés qu'au Sénat, le seront à l'Assemblée nationale. Le nombre de circonscriptions qui seront créées pour eux devrait être d'une dizaine, autant de sièges en moins pour la métropole et les collectivités d'outre-mer.
Le gouvernement avait estimé que les départements peu peuplés pourraient garder au moins deux députés, conformément à une tradition remontant à la IIIème République.

Les voeux du Président de la République pour 2009.

"Mes chers compatriotes,
"En ce 31 décembre, au terme d'une année si pleine pour notre pays, c'est avec reconnaissance pour la confiance que vous m'avez témoignée et conscient des devoirs qu'elle m'impose que je m'adresse à vous.
"Ce soir, j'ai une pensée pour chacun d'entre vous.
"Je pense à vous qui vous préparez à fêter la nouvelle année avec votre famille, avec vos amis, en oubliant les soucis de la vie quotidienne.
"Je pense à vous qui êtes obligés de travailler cette nuit au service des autres et à vous, soldats français en opérations loin de vos foyers et qui risquez votre vie pour défendre nos valeurs.
"Je pense aussi à vous qui êtes seuls et pour qui cette soirée sans personne à qui parler sera une soirée de solitude semblable à toutes les autres.
"Je pense à vous, que la vie a éprouvés, et que la tristesse ou la douleur tiennent à l'écart de la fête.
"A chacun de vous je veux adresser un message d'espérance, un message de foi dans la vie et dans l'avenir. Je voudrais convaincre même celui qui en doute qu'il n'y a pas de fatalité du malheur.
"Au milieu des joies et des peines que l'existence réserve à chacun d'entre nous, nous pouvons, par l'effort de tous, bâtir une société où la vie sera plus facile, où l'avenir pourra être regardé avec davantage de confiance.
"C'est la tâche que vous m'avez confiée en m'élisant Président de la République au mois de mai dernier. Tâche immense tant la France a pris de retard sur la marche du monde.
"Je sais combien est grande votre attente d'un changement profond après des années d'efforts et de sacrifices que la plupart d'entre vous a le sentiment d'avoir consentis en vain.
"Je sais les craintes que beaucoup d'entre vous éprouvent pour l'avenir de leurs enfants. Je sais l'angoisse qui vous étreint quand vous avez peur de perdre votre emploi ou quand vous craignez que l'augmentation du coût de la vie ne vous permette plus, même en travaillant dur, de faire vivre décemment votre famille.

Ecouter les voeux sur le site de l'Elysée.

Le discours du Président de la République à Rio de Janeiro devant la communauté française.

Extrait du discours au cours duquel le Président revient sur la gratuité scolaire et les Français de l'Etranger. "Et puis, mes chers compatriotes, c’est l’occasion également de vous dire que grâce à la réforme de la Constitution, maintenant, aux prochaines élections, vous allez pouvoir désigner des députés et pas simplement des sénateurs. Je me suis toujours demandé pourquoi on considérait qu’un Français de l’étranger comptait moins qu’un Français de la métropole. Comment se fait-il que lorsqu’on habite à l’étranger, on ait le droit de voter pour un sénateur et pas pour un député. Il y aura donc des députés qui représenteront les deux millions de Français de l’étranger dont pratiquement 30 000 au Brésil. Et puis, l’année prochaine, après avoir rendu gratuites les études de vos enfants en terminale, en première, l'année prochaine, c’est la seconde qui deviendra également gratuite. Ecoutez, si je vous avais promis que le lycée deviendrait payant, vous ne seriez pas très contents. Je vous confirme qu’il sera gratuit. Honnêtement, cela justifie un petit geste d’approbation, parce que je l’avais promis avant d’être Président de la République. Je le défends. Cela n’est que justice. Quand on met ses enfants dans l’enseignement public, en métropole, les études sont gratuites. Eh bien, quand on met ses enfants dans l’enseignement public et qu’on est à l’étranger, les études doivent être gratuites. C’est ma conception de l’égalité. Il a fallu lutter car toutes les administrations n’étaient pas également convaincues que l’égalité se déroulait ainsi."

Télécharger l'allocution complète

La mesure de gratuité scolaire voulue par Nicolas Sarkozy sauvée de la dénaturation.

Le gouvernement en faisant appel à une procédure parlementaire met fin à l'offensive pesante de l'opposition pour dénaturer la mesure de gratuité scolaire en demandant un double plafonnement sur les droits d'inscription et sur les ressources des parents d'élèves. Message du Sénateur del Picchia :
Rebondissement dans l’affaire de l’amendement Gouteyron, adopté la semaine dernière par le Sénat. Cet amendement introduisait dans la loi de finances des plafonds de revenus et de remboursement.  L’amendement prévoyait  l’obligation de fixer des maximums de revenus pour les familles au-delà desquels la prise en charge par l’Etat ne s’appliquerait pas. Il prévoyait également l’obligation de  fixer des plafonds de prise en charge maximum par élève.
Cet amendement a été annulé par le sénat lors d’une deuxième délibération demandée par le Gouvernement. C’est une procédure qui permet au gouvernement de refaire repasser devant les parlementaires des textes  que ces mêmes parlementaire avaient adoptés lors d’un premier passage. On appelle cela une deuxième délibération.
Le ministre du Budget a donc fait repasser devant le Sénat moins de 10  textes sur plusieurs centaines votées par les sénateurs.
Textes qu’il entendait voir rejeter.
Ce fût le cas, (après une suspension de séance et une réunion de la commission des finances), lors d’un vote bloqué qui fait que les sénateurs adoptent  la suppression de ces 10 textes ou la rejette mais les 10 en même temps.
Le Sénat a donc répondu positivement en supprimant ces textes dont celui concernant la scolarité à l’étranger.
Conséquence. Le principe de prise en charge des frais de scolarité des enfants Français des classes de lycée à l’étranger continue à s’appliquer pour tous. Sauf pour ceux pris en charge par ailleurs.
La mesure s’appliquera en 2009 aux trois classes de Lycée (Terminale, Première et Seconde) annoncées par le Président SARKOZY.
Cette modification a été votée en séance plénière devant un hémicycle entièrement plein.
La loi de finances 2009 a finalement été adoptée avec les voix UMP, centristes et quelques RDSE. Contre les voix du PS et du groupe CRC  Communistes républicains et citoyens.