Français d'Asie Océanie.

La réponse de Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur, à ma question écrite sur les négociations pour un accord européen de libre échange entre l'Union Européenne et le Japon.

Question écrite décembre 2013, session de bureau de l'Assemblée des Français de l'Etranger.

L'Union européenne et le Japon sont deux importants partenaires économiques. Ils représentent plus d'un tiers du PIB mondial et plus de 20 % du commerce international.

L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Japon doit conduire à une augmentation des exportations européennes vers ce marché. Les négociations ont été lancées officiellement le 29 novembre 2012.

La France a obtenu l’inclusion dans le mandat de négociation de deux conditions essentielles à la conclusion d’un accord équilibré :

L’engagement d’éliminer les nombreuses barrières non tarifaires qui limitent aujourd’hui l’accès au marché japonais, en ouvrant ses marchés publics, en particulier dans le secteur ferroviaire et les transports publics. En l'absence d'avancées dans un délai d’un an, la Commission devait suspendre les négociations.

La reconnaissance de l’automobile comme secteur sensible et la mise en place d’une clause de sauvegarde afin d’empêcher une hausse des importations préjudiciable à l’industrie européenne.
Un an après leur lancement, où en sont les négociations ? Des avancées significatives ont-elles été acquises en ce qui concerne l'ouverture des marchés publics japonais ?

Lire la réponse de la Ministre.

Le Japon adhère à la Convention de la Haye.

Le 24 janvier dernier, le Japon a signé la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants.

Cette adhésion intervient trois ans après que le Sénat ait adopté une résolution appelant Tokyo à ratifier cette convention « afin de garantir la continuité et l’effectivité du maintien des liens de l’enfant avec chacun de ses parents ».

Une trentaine de citoyens français séparés ou divorcés d’avec un ressortissant japonais sont actuellement privés de tout contact avec leur enfant .

La convention de La Haye vise à garantir le retour immédiat d’un enfant déplacé ou retenu illicitement au lieu de sa résidence habituelle. 

À compter du 1er avril prochain, le ministère des affaires étrangères japonais sera l’autorité centrale chargée de satisfaire aux obligations imposées par la convention. Il devra prendre toutes les mesures appropriées pour localiser l’enfant déplacé ou retenu illicitement et assurer son retour volontaire ou faciliter une solution amiable. En cas d’échec de la conciliation, une action judiciaire pourra être engagée auprès des tribunaux de Tokyo et Osaka.

La convention de La Haye n’étant pas rétroactive, ses dispositions ne s’appliqueront malheureusement pas aux cas d’enlèvement survenus avant le 1er avril 2014. 

D'après une note du Sénateur Richard Yung

Retrouvez le texte intégral de la convention.

Lire l'article dans le journal La Croix du 2 avril 2014

Ma tournée au Japon du 7 au 9 juin à l'occasion de la Visite d'Etat du Président de la République.

Chères et Chers Compatriotes du Japon,

Je poursuis ma tournée des communautés françaises d'Asie du Nord par un séjour de trois jours à Tokyo à l'occasion de la visite d'Etat du Président de la République. J'étais la semaine dernière en compagnie de la centaine de compatriotes vivant et travaillant en Mongolie, j'aurai le plaisir ce week-end de vous retrouver, bien plus nombreux, à la réception donnée à la communauté française à l'ambassade de France.

Je me tiens à votre disposition même en dehors de cet évènement pour vous revoir ou faire votre connaissance et tenter de répondre à vos questions ou défendre vos dossiers dans le domaines de l'éducation de vos enfants, de votre retraite, de votre protection sociale ou de votre fiscalité et tout autre sujet qui touche à la vie des Français de l'étranger.

Je profite de l'occasion pour remercier mes amis du Japon, Michel Haour qui me représente sur Tokyo, Jean-Marc Lisner qui y suit plus particulièrement les questions scolaires et Alain Bernard qui me représente dans le Kansaï. Présents depuis si longtemps au Japon y compris dans les temps difficiles et même très difficiles, ils relaient mon action de façon irremplaçable.

Au plaisir de vous retrouver, je suis à votre service,
Bien à vous.

L'ensemble de la Visite d'Etat au Japon sur le site de l'Elysée.

Ma tournée dans le Kansai, province du Japon : Osaka et Kyoto.

J'effectuais une tournée du 1 au 4 décembre 2011 au Japon à Kyoto où se trouve le second poste consulaire du Japon dans la province du Kansai où résident plus d'un millier de Français. Après ma permanence tenue dans les locaux du Consulat qui occupe désormais en partie les locaux de l'Institut Franco-Japonais, j'ai déjeuné avec Monsieur Janvier, le Consul Général, occasion de faire un point sur la communauté française et les affaires consulaires. J'ai ensuite visité en compagnie de Jean-Philippe Rousse, le Directeur Adjoint, les locaux de l'Institut avant de m'entretenir avec la représentante des personnels employés en contrat local.

Je me suis ensuite rendu à l'Ecole Française du Kansai que j'ai visitée en compagnie de la Présidente de l'Association Gestionnaire, Madame Sophie Mizutori, avant d'avoir une réunion avec les membres de la communauté scolaire et d'assister au Conseil de l'Etablissement. Le samedi soir, je participais au repas de Noël en compagnie d'une cinquantaine de participants français et francophones au restaurant fondé par le premier boulanger français à avoir ouvert une boulangerie au Japon voilà plus de quarante ans. J'y ai rencontré le Président de la très dynamique Association des Français du Japon-Kansai et le Vice-Président du Cercle France Kansai et tout cela en compagnie de mon ami Alain Bernard qui me représente dans le Kansai où il réside depuis plus de 30 ans. Merci Alain !

Aller sur le site du Consulat Général à Kyoto.

Aller sur le site de l'Ecole Française du Kansai.

Aller sur le site de l'AFJ Kansai.

Ma tournée au Japon, voyage à Tokyo.

J'ai suivi le Premier Ministre de Séoul à Tokyo et ai tenu une permanence au Consulat de Tokyo et rencontré les Français du Japon, rendu visite au Directeur de la Chambre de Commerce et d'Industrie Franco-Japonaise avec qui je me suis entretenu de la situation des entreprises françaises et des conséquences sur leur activité de l'accident nucléaire de Fukushima. J'ai visité l'école Française de Fujimi et ai pu avoir de plus amples renseignements sur le projet immobilier du lycée franco-japonais avec l'équipe de direction. J'ai assisté aussi à une table ronde donnée par l'association des familles franco-japonaises sur les solutions d'éducation de leurs enfants. 

J'ai rejoint le lendemain de nombreux Français regroupés autour d'une téléviseur dans une crêperie pour supporter l'équipe de France de Rugby avant de dîner avec une équipe d'amis.

Lire le discours à la communauté française.

Ma question écrite au sujet du renforcement du personnel au Consulat Général de France à Kyoto.

Question : La délocalisation du Consulat Général dans la région du Kansaï au Japon s’est opérée avec succès. Il apparaît que pour améliorer le service rendu aux Français vivant dans la région, un agent supplémentaire, assistant le Consul Général dans sa mission, serait nécessaire. La DFAE compte-elle donner les moyens en termes de support budgétaire pour l’emploi de cet agent ?

Réponse :

Dans le cadre de la programmation des effectifs pour 2011, la DFAE a en effet prévu de renforcer les effectifs du consulat général de France à Kyoto par l’affectation d’un agent titulaire pour assister le consul général dans ses activités de protection de la communauté française résidant dans la circonscription de ce poste consulaire.
ORIGINE DE LA REPONSE : FAE/MGP/RH

Aller sur le site du Consulat Général de France à Kyoto.

Situation de détresse des pères français privés de leurs enfants à la suite de la séparation d'un couple franco-japonais.

A la suite de trois suicides successifs de pères français vivant au Japon, j'ai posé une question écrite au Ministère des Affaires Etrangères et Européennes pour savoir s'il envisageait de mettre en place une assistance psychologique. Ma question et la réponse du MAEE :

"Trois pères français ont déjà mis fin à leurs jours ne pouvant plus faire face à la détresse d’être privés de droit de garde de leurs enfants à la suite d’une séparation d’un couple franco-japonais. Le MAEE avait donné voilà plus d’un an son accord de principe quant à la création d’une structure d’assistance psychologique pour soutenir moralement ces pères à Tokyo et à Kyoto. Le MAEE entend-il créer dans les plus brefs délais cette structure pour éviter que de nouveaux drames ne se produisent ?"

Situation au Japon après la catastrophe de Fukushima : le dernier bulletin de l'IRSN.

L'IRSN publie son bulletin d'information n°6 à destination des ressortissants français vivant au Japon. Il s’appuie sur les récentes notes de synthèses thématiques publiées sur le site internet de l’IRSN.
Sauf événement significatif survenant sur la centrale de Fukushima Daiichi et ayant un impact sur son environnement, ce bulletin ne sera plus mis à jour.

Télécharger le bulletin du 8 juin 2011.

Aller sur le site de l'IRSN

Reprise des cours au Lycée Français de Tokyo.

Communiqué aux élus AFE de la part de l'AEFE : Messieurs les Conseillers, 

Comme vous le savez, le lycée franco-japonais de Tokyo a rouvert ses portes hier. Il me paraît utile de vous communiquer les éléments ci-dessous, préparés par M. Benoît Guidée, Conseiller culturel de l’Ambassade de France à Tokyo.  

1) La réouverture du lycée répond à l'impératif de scolarisation des nombreux enfants restés ou rentrés à Tokyo. Il s'agit d'assurer la continuité du service public, notamment vis-à-vis de familles dont la vie et le travail sont à Tokyo et qui n'ont pas les moyens d'envoyer leurs enfants à l'étranger. Ne pas rouvrir aurait tout particulièrement pénalisé les familles les plus modestes de notre communauté. Notre souci a été de répondre à l'ensemble des situations en :

1) favorisant l'accueil des élèves rentrés en France dans les établissements métropolitains,

2) mobilisant la solidarité des établissements de la zone Asie pour ceux qui restent dans la région tout en ne souhaitant pas revenir dans l'immédiat,

3) assurant la continuité du service public pour ceux qui demeurent à Tokyo. La réouverture du Lycée n'est donc en aucun cas une incitation au retour. Elle ne remet pas en cause les conseils généraux de prudence à l'attention des Français.  La rentrée s'est bien déroulée hier. Plus de 90% des personnels étaient présents, seuls 5 agents sur 131 ayant refusé de rejoindre leur poste en faisant valoir leur droit de retrait. Le nombre d'élèves présents a été inférieur à celui estimé sur la base du sondage réalisé la semaine dernière auprès des familles : 356 élèves soit 35 % de l'effectif d'avant la crise ont participé à la rentrée, soit 185 pour le premier degré et 171 pour le second degré. Il est cependant probable qu'un certain nombre d'élèves rejoindront le lycée progressivement dans les jours et les semaines à venir, le retour des vacances de la "Golden Week" (début mai) constituant une échéance signalée régulièrement par les parents. 

Message du Président de la République aux Français du Japon.

Mes chers compatriotes,

Le Japon vient de connaître une succession de catastrophes sans précédent qui font aujourd’hui vivre à son peuple une profonde souffrance. Je sais combien vous êtes attachés au Japon pour avoir fait le choix de vivre dans ce pays et lui accorder une place importante dans votre existence.

Dans cette très lourde épreuve, nous avons le devoir de nous tenir aux côtés du peuple japonais et de lui venir en aide à la hauteur de l’amitié privilégiée qui lie nos deux pays. C’est ce que j’ai dit au Premier ministre Naoto KAN le 19 mars. Et je sais que c’est également votre conviction la plus forte.Vous le savez, la France toute entière s’est mobilisée. Une aide humanitaire importante a été mise à la disposition du Japon. Notre expertise en matière nucléaire lui a également été proposée.

Au-delà des moyens de l’Etat, ce sont nos entreprises, nos collectivités locales et nos associations qui se sont trouvées réunies dans un même élan de solidarité et de générosité.Comme je l’ai demandé, l’Ambassade s’est pleinement mobilisée, 24 heures sur 24, pour vous répondre et vous soutenir. Elle a agi en lien étroit avec les associations et les élus, qui ont joué un rôle de premier plan pour informer, rassurer et apaiser. Je tiens à en remercier personnellement notre Ambassadeur et l’ensemble de son équipe.Permettez-moi enfin de rendre hommage au courage et à la dignité dont vous avez fait preuve dans des moments particulièrement éprouvants. Je vous fais confiance pour œuvrer, aux côtés des Japonais, à la reconstruction de ce pays meurtri et faire briller la présence de la France : une présence forte et courageuse, à la mesure de l’ambition que nous avons tous pour la relation entre la France et le Japon.