Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Chargés d’Affaires,
Chers collègues diplomates des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie,
Messieurs les Membres de l’Association des Francophones de Pékin,
Très chers amis francophones,
Qu’il nous est plaisant en cette belle occasion, et ce, à quelques jours de la Journée Internationale de la Francophonie que nous célèbrerons comme chaque année le 20 mars prochain, d’accueillir parmi nous une grande personnalité qui nous fait l’insigne honneur de partager avec votre belle assemblée ce modeste déjeuner. Notre illustre compagnon, celui qui selon l’étymologie « partage le pain avec nous », comme nous partageons tous ensemble cette belle langue aux mille nuances et aux mille déclinaisons, n’est rien d’autre que Roger DEHAYBE.
Je vous le dit tout de go, il m’a fallu me faire violence pour résumer en ces quelques lignes qui vont suivre votre parcours car nous n’aurions pu sinon prendre le temps de manger tant votre curriculum est abondamment fourni. Alors voilà : né à Liège, (patrie de Georges Simenon, l’écrivain aux quatre cent livres et aux mille femmes), vous êtes titulaire d’une maîtrise de philologie romane, (quelle érudition !). Vous avez tour à tour enrichi votre carrière de nombreuses expériences et responsabilités dans le domaine universitaire, dans celui de la culture et de la politique. Vous avez, entre autres, créé le théâtre de la communauté et vous êtes devenu producteur à la RTBF mais aussi maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles. De 1974 à 2002, vous avez dirigé les cabinets des Ministres de la Culture, de l’Education Nationale et du Président du Gouvernement Wallon en charge de l’économie. Vous avez été également Chargé de mission à l’Unesco et à l’OIF avant de devenir en 2006 commissaire de l’Année Senghor (qui marquait le centenaire de la naissance du poête) et de 1998 à 2005 Administrateur Général de l’Agence Intergouvernementale de la Francophonie. Quel beau parcours, qu’on ne peut, Chers amis, qu’ovationner à pleines mains !