Extrait du discours au cours duquel le Président revient sur la gratuité scolaire et les Français de l'Etranger. "Et puis, mes chers compatriotes, c’est l’occasion également de vous dire que grâce à la réforme de la Constitution, maintenant, aux prochaines élections, vous allez pouvoir désigner des députés et pas simplement des sénateurs. Je me suis toujours demandé pourquoi on considérait qu’un Français de l’étranger comptait moins qu’un Français de la métropole. Comment se fait-il que lorsqu’on habite à l’étranger, on ait le droit de voter pour un sénateur et pas pour un député. Il y aura donc des députés qui représenteront les deux millions de Français de l’étranger dont pratiquement 30 000 au Brésil. Et puis, l’année prochaine, après avoir rendu gratuites les études de vos enfants en terminale, en première, l'année prochaine, c’est la seconde qui deviendra également gratuite. Ecoutez, si je vous avais promis que le lycée deviendrait payant, vous ne seriez pas très contents. Je vous confirme qu’il sera gratuit. Honnêtement, cela justifie un petit geste d’approbation, parce que je l’avais promis avant d’être Président de la République. Je le défends. Cela n’est que justice. Quand on met ses enfants dans l’enseignement public, en métropole, les études sont gratuites. Eh bien, quand on met ses enfants dans l’enseignement public et qu’on est à l’étranger, les études doivent être gratuites. C’est ma conception de l’égalité. Il a fallu lutter car toutes les administrations n’étaient pas également convaincues que l’égalité se déroulait ainsi."
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