Le Sénateur Joelle Garriaud-Maylam intervient au sujet des pensions des agents des organisations internationales.
Les régimes de pension des organisations
internationales ne sont pas reconnus par les régimes français pour le décompte
des périodes d'assurance que ceux-ci retiennent pour déterminer le taux de
liquidation de leurs pensions, qui peuvent donc se trouver minorées par l’application
d’une décote.
Les agents de ces organisations s'estiment d'autant
plus pénalisés que les modifications intervenues en 1993 et 2003 ont augmenté
la durée d'assurance requise pour l'application du taux plein.
Alors que près d'une quarantaine d'accords
bilatéraux de sécurité sociale, s'ajoutant aux dispositions communautaires
applicables à 31 pays européens, permettent la coordination des régimes
français de retraite avec ceux des États en cause, les régimes des
organisations internationales ont, à cet égard, le même statut que les régimes
de pays avec lesquels la France n'a pas de relations en matière de sécurité
sociale et n'estime pas nécessaire d'en avoir.
Une
telle situation, outre qu'elle est préjudiciable aux personnes concernées,
comporte le risque de dissuader les Français d'effectuer une partie de leur
carrière au sein de ces organisations, au détriment de l'influence que notre
pays souhaite y conserver.
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