Intervention au dernier Conseil d'Etablissement de l'année pour le Lycée Français de Pékin.

Monsieur Francis NIZET, Conseiller élu à l’Assemblée des Français de l’Etranger, membre de la commission des Affaires Culturelles et de l’Enseignement, se satisfait de cette année qui s’achève pendant laquelle, grâce au concours de l’Administration, des élus, des Conseillers au Commerce Extérieur et de l’Association des Parents d’élèves et toutes les personnes qui ont de près ou de loin fourni leur aide, des progrès substantiels ont pu être apportés au dossier immobilier du futur lycée français de Pékin.
Des jalons importants vers une solution acceptable pour nos enfants ont pu en effet être posés et validés.
Il est à penser que le processus est lancé et qu’il devrait se poursuivre dans le bon sens.
Il attire cependant l’attention du Conseil sur ses petites craintes quant à la faisabilité d’un bureau de représentation en Chine de  la Fondation nouvellement créée en France, sur sa capacité à opérer en Chine et sur la difficulté d’établir des relations juridiques entre l’AEFE, responsable du projet et la fondation qui en serait l’opérateur.
Le désir confirmé par les entreprises de participer sous forme de mécénat à l’opération est une très bonne nouvelle. Il est important que ces aides ne se fassent pas sous forme de parts fondateurs ou qu’en tout cas ce système ne s’applique pas aux enfants dont les parents ne sont pas employés des entreprises donatrices. Il rappelle que l’instauration d’un système de parts fondateurs (somme d’argent qu’on paye au début de sa scolarité en plus des écolages et qu’on récupère à la fin de sa scolarité au LFP) avait été un des arguments pour demander le passage en EGD lorsque les parents d’élèves, alors gestionnaires du lycée, avaient proposé ce système de financement. Il se pose d’ailleurs la question de savoir si ce système est compatible avec le statut d’EGD de l’établissement.
Ces choix importants (pas de parts fondateurs ou seulement pour les enfants des entreprises contributrices) doit être clairement et solennellement énoncé dès maintenant.
Il signale à titre indicatif que des fondations similaires montées à Bruxelles et La Haye. semblent connaître des difficultés d’ordre juridique et qu’il serait bon de se pencher sur ces cas pratiques pour faire avancer le dossier pékinois.
Il indique que de son côté avec le concours irremplaçable de Jacques Jobard professionnel du domaine, il présente ce soir une autre solution immobilière avec un terrain attenant à un golf dont il fournit ce jour les plans de masse et le plan financier. Cette solution est du point de vue immobilier une solution de secours ou de réserve en cas de difficulté d’ordre foncier ou immobilier sur le terrain de Chaoyang.
Du point de vue juridique, il préconise au cas où le système d’une fondation connaissait des difficultés importantes et insurmontables (ce qui dans l’état actuel n’a pas lieu d’être évoqué) de se pencher sur un possible retour en gestion parentale en mettant à l’étude les conséquences en terme fiscal, statutaire et social de ce retour dans un mode de gestion antérieur pour connaître de façon précise et non évasive les conséquences d’une telle décision.